Product Technical Guides : CA-FR Volume 2 - Chevillage | Page 14

Technologie de la fixation 2.1 Matériaux supports 2.1.4 Béton-gaz autoclavé Le béton-gaz autoclavé préfabriqué est un matériau de construction préfabriqué léger présentant une structure poreuse uniforme. Afin de fabriquer du béton-gaz autoclavé, il faut commencer par diluer un mélange de ciment, de chaux, de sable fin et d'eau en y ajoutant de la poudre d'aluminium. Après le mélange, le coulis de ciment est versé dans un moule où il est laissé à « lever ». Au bout de quelques heures, le produit est retiré de son moule et il passe dans une machine qui le coupe à des dimensions prédéterminées. Les produits de béton-gaz autoclavé sont ensuite placés dans un autoclave et étuvés de 10 à 12 heures. L'autoclavage enclenche une seconde réaction chimique qui transforme le matériau en un silicate de calcium durci. Le béton-gaz autoclavé a été mis au point en Europe et est actuellement fabriqué dans des usines autorisées aux États-Unis. Moyenne à la compression résistance, psi (N/mm 2 ) Densité lb/pi 3 (g/cm 3 ) AAC - 2 360 (2,5) 32 (0,5) AAC - 4 725 (5,0) 38 (0,6) AAC - 6 1 090 (7,5) 44 (0,7) Résistance classe En raison de la faible résistance à la compression du béton-gaz autoclavé, il est conseillé d'utiliser des chevilles qui répartissent la charge sur toute la section encastrée. 2.1.5 Béton précontraint par prétension Le béton précontraint par prétension est un béton coulé autour de fils d'acier préalablement mis en tension. Le béton précontraint par prétension présente un problème particulier lorsque des chevilles postscellées et des fixateurs pistoscellés sont utilisés. En fait, le forage du béton n'est pas conseillé à moins que l'emplacement exact des fils d'acier ne soit fixé. Puisque le repérage des fils d'acier peut être une tâche fastidieuse et dispendieuse, il faut faire appel à d'autres solutions dans les installations qui comportent des chevilles postscellées. Dans la plupart des cas, on connaît l'épaisseur du revêtement de béton au-dessus des fils d'acier et on peut s'en servir pour la pose des chevilles. En général, les chevilles postscellées et les fixateurs pistoscellés ayant une profondeur d'ancrage se situant entre 3/4 po et 1 po peuvent être utilisés sans gêner les fils ou les torons. 2.1.6 Béton précontraint par post‑tension Le béton précontraint par post-tension fait référence à un support en béton contenant des fils d'acier qui sont mis en tension après le coulage du béton. Comme dans le cas du béton précontraint, il faut éviter toute interférence avec les torons post-tension lors de l'utilisation de chevilles postscellées et de fixateurs pistoscellés. 2.1.7 Adjuvants Les adjuvants chimiques sont des ingrédients que l'on ajoute aux éléments de base du béton ou du mortier (ciment, eau et granulats) pendant ou juste avant son mélange. Les adjuvants chimiques permettent d'améliorer les caractéristiques de durcissement et de plasticité du béton et du mortier. Ces propriétés peuvent être modifiées notamment pour augmenter la résistance à la compression et à la flexion, réduire la perméabilité et améliorer la durabilité, empêcher la corrosion, diminuer le retrait, accélérer ou retarder la prise initiale, augmenter l'ouvrabilité et la maniabilité, optimiser l'efficacité du ciment et réaliser des économies relativement à la formulation du mélange. Les chevilles postscellées sont mises à l'essai dans du béton qui ne contient pas d'adjuvant. Les concepteurs doivent donc prendre en compte les effets des adjuvants sur le béton lorsqu'ils considèrent l'utilisation des chevilles postscellées. 2.2 Évaluation des données d'essais 2.2.1 Calcul de la capacité des fixateurs La conception de pointe des chevilles fait appel à ce qu'on appelle la méthode de calcul de la résistance. Selon cette méthode, les résistances nominales sont d'abord calculées pour tous les modes de rupture possibles des chevilles. Ensuite, des facteurs de réduction de la résistance sont appliqués à chaque résistance nominale afin d'obtenir une résistance de calcul. Enfin, la résistance de calcul prépondérante est comparée à une charge pondérée. Les dispositions du chapitre 17 de l'ACI 318-14 servent de base au calcul de la résistance. Les données relatives au calcul de la résistance des chevilles mécaniques de Hilti dans le béton sont obtenues à partir des essais effectués conformément aux dispositions de l'ACI 355.2 et de l'ICC‑ES AC193. Les données relatives au calcul de la résistance des chevilles adhésives de Hilti dans le béton sont obtenues à partir des essais effectués conformément aux dispositions de l'ACI 355.4 et de l'ICC-ES AC308. Depuis 2003, les codes du bâtiment IBC ont adopté la méthode de calcul de la résistance pour l'ancrage dans le béton des chevilles préscellées ainsi que des chevilles postscellées. Une autre méthode de conception-calcul des chevilles, appelée « calcul aux contraintes admissibles », est encore utilisée comme solution de rechange aux dispositions sur le calcul de résistance, particulièrement pour les applications d'ancrage dans les matériaux supports en maçonnerie. La section 2.2.2 présente des explications détaillées des dispositions de conception des contraintes admissibles utilisées par Hilti. Les données relatives au calcul aux contraintes admissibles des chevilles mécaniques de Hilti sont obtenues à partir des essais effectués en vertu des normes ASTM E488, ICC‑ES AC01 et AC106. Les données relatives au calcul aux contraintes admissibles des chevilles adhésives de Hilti sont obtenues à partir des essais effectués en vertu des normes ASTM E1512, ASTM E488, ICC-ES AC58 et AC60. Il existe deux méthodes d'élaboration des charges admissibles : (1) utiliser un coefficient de sécurité approprié à la charge de rupture moyenne déterminée en fonction d'un nombre donné d'essais individuels; ou (2) utiliser une méthode statistique avec les données d'essai qui associent la charge utile admissible à la variabilité de rendement du fixateur. 12 Hilti, Inc. (U.S.) 1-800-879-8000 | www.hilti.com I en español 1-800-879-5000 I Hilti (Canada) Corp. 1-800-363-4458 I www.hilti.com I Guide technique du chevillage, édition 17