PORTAIL MULTIPLAN
Super Mario Galaxy 2
Mers de lave
M
ario, la série comportant le plus
grand nombre d’épisodes (plus
de 200 quand même !)…
Dire que le personnage a été créé simplement à partir d’un jeu arcade… Je ne
m’attarderais pas sur tous les épisodes de
la série mais sur les plus connus (car sinon,
on en finirait pas). Commençons directement par Super Mario Bros. Où, certes, nous
n’incarnions pas pour la première fois le
plombier mais où les joueurs du monde
entier allaient connaître son nom.
Deux autres suites sortiront puis sur la
SNES, nous aurons à l’un des plus grands
jeux de plates-formes de tous les temps :
Super Mario World.
Beau, long, fun, attrayant, attractif,
intéressant ; ce jeu réunit tout ce que le
joueur devrait retrouver dans un jeu de
plates-formes…
Puis, c’est pendant la génération de la
Nintendo 64 que Mario va changer du tout
au tout avec Super Mario 64.
Adieu la 2D, bienvenue à la 3D dans un
tout nouveau royaume Champignon. Super
Mario 64 a posé les bases de la plate-forme
3D, celles qui seront reprises dans tous les
autres jeux de ce genre sortis à ce jour.
Pour la GameCube, rebelote avec Super
Mario Sunshine. Et pour la Wii, nous aurons
droit au magnifique Super Mario Galaxy. Et
s’il y a une chose que nous pouvons affirmer
sans pouvoir entendre qui que ce soit dire le
contraire, c’est que ce jeu est doté de l’une
des plus grandes OST du monde.
Le jeu est tellement bien accueilli par les
joueurs que Nintendo envisage un second
68 PixaRom magazine
opus sur la même console… Et pour reprendre ce qui avait été considéré comme
génial dans le premier opus, la musique est
jouée par un orchestre symphonique.
L’OST de Super Mario Galaxy 2 a été
composé par trois personnes plutôt talentueuses : Koji Kondo (Super Mario Bros.,
The Legend of Zelda, Super Mario Galaxy),
Ryo Nagamatsu (Mario Kart Wii, New Super
Mario Bros. Wii, The Legend of Zelda : A
Link Between Worlds) et Mahito Yokota
(Donkey Kong Jungle Beat, The Legend
of Zelda : Twilight Princess, Super Mario
Galaxy).
Ces trois compositeurs travaillèrent
d’arrache-pied pour créer une OST
dépassant celle de Super Mario Galaxy
en se forçant à respecter une condition :
celle d’utiliser l’orchestre symphonique
spécifique à Super Mario Galaxy. Résultat?
Un véritable bonheur, une explosion de
genres et des musiques qui nous resteront
encore longtemps après avoir éteint la console. La musique qui nous intéresse a, elle,
été composée par le jeune (mais très bon)
Ryo Nagamatsu.
La musique de Mers de lave débute très
fortement, choquant et interpellant dès
la première note avec le son d’une cloche,
coïncidant parfaitement avec l’atterrissage
de Mario dans le niveau. On peut déjà apercevoir l’aspect véritablement épique de ce
dernier rien qu’avec la première note et le
tout va aller en s’arrangeant encore plus…
Effectivement, derrière la cloche, si l’on
tend bien l’oreille, on peut entendre un autre
instrument : un trombone. Quoi de mieux
que de représenter la gravité de la situation
qui nous entoure qu’un trombone? Parce
que ce que je ne vous ai pas dit, c’est que
le niveau Mers de lave est le tout premier
niveau du dernier monde du jeu.
Et qui dit dernier monde, dit forcément
excitation, énervement de la part du joueur.
Bref, un trombone qui explique très bien la
situation : «Maintenant, tu fais gaffe, sinon,
t’es mort.»
Sans compter que, avec tout ça, vous
pouvez entendre un tambour hurler ses
sonorités très fortement, comme pour imposer le rythme très rapide et très soutenu à la
musique, comme pour forcer le joueur à se
dépêcher…
On a donc droit à une musique très
puissante dès le départ, qui utilise des instruments collant parfaitement à la situation.
C’est le dernier monde et on le remarque
même dans la musique… Mais tout cela
ne fait qu’augmenter lorsque l’on écoute
les notes suivantes. Là, la cloche disparaît
complètement, comme si elle ne servait en
fait qu’à prévenir le joueur du danger qui
l’attend. Le trombone, quant à lui, continue de jouer la même note avec juste à la
dernière mesure, un léger enchaînement de
3 notes.
Il est accompagné du tambour mais
également d’une petite cithare. Et quoi de
mieux que de représenter la lave avec un instrument connu pour représenter à merveille
l’étendue des déserts ardents. Il fait chaud et
on nous le fait savoir. Cependant, la cithare
ne va rester longtemps et va s’effacer juste
après être apparue, comme pour signaler
que la chaleur ici n’est pas si mauvaise que
ça…
Il suffit juste de bien jouer et on s’en
sort très facilement. Une fois que la cithare, c’est à un autre instrument de venir
s’ajouter à l’instrumentation déjà présente :
le violoncelle.