PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 68

PORTAIL MULTIPLAN Super Mario Galaxy 2 Mers de lave M ario, la série comportant le plus grand nombre d’épisodes (plus de 200 quand même !)… Dire que le personnage a été créé simplement à partir d’un jeu arcade… Je ne m’attarderais pas sur tous les épisodes de la série mais sur les plus connus (car sinon, on en finirait pas). Commençons directement par Super Mario Bros. Où, certes, nous n’incarnions pas pour la première fois le plombier mais où les joueurs du monde entier allaient connaître son nom. Deux autres suites sortiront puis sur la SNES, nous aurons à l’un des plus grands jeux de plates-formes de tous les temps : Super Mario World. Beau, long, fun, attrayant, attractif, intéressant ; ce jeu réunit tout ce que le joueur devrait retrouver dans un jeu de plates-formes… Puis, c’est pendant la génération de la Nintendo 64 que Mario va changer du tout au tout avec Super Mario 64. Adieu la 2D, bienvenue à la 3D dans un tout nouveau royaume Champignon. Super Mario 64 a posé les bases de la plate-forme 3D, celles qui seront reprises dans tous les autres jeux de ce genre sortis à ce jour. Pour la GameCube, rebelote avec Super Mario Sunshine. Et pour la Wii, nous aurons droit au magnifique Super Mario Galaxy. Et s’il y a une chose que nous pouvons affirmer sans pouvoir entendre qui que ce soit dire le contraire, c’est que ce jeu est doté de l’une des plus grandes OST du monde. Le jeu est tellement bien accueilli par les joueurs que Nintendo envisage un second 68    PixaRom magazine opus sur la même console… Et pour reprendre ce qui avait été considéré comme génial dans le premier opus, la musique est jouée par un orchestre symphonique. L’OST de Super Mario Galaxy 2 a été composé par trois personnes plutôt talentueuses : Koji Kondo (Super Mario Bros., The Legend of Zelda, Super Mario Galaxy), Ryo Nagamatsu (Mario Kart Wii, New Super Mario Bros. Wii, The Legend of Zelda : A Link Between Worlds) et Mahito Yokota (Donkey Kong Jungle Beat, The Legend of Zelda : Twilight Princess, Super Mario Galaxy). Ces trois compositeurs travaillèrent d’arrache-pied pour créer une OST dépassant celle de Super Mario Galaxy en se forçant à respecter une condition : celle d’utiliser l’orchestre symphonique spécifique à Super Mario Galaxy. Résultat? Un véritable bonheur, une explosion de genres et des musiques qui nous resteront encore longtemps après avoir éteint la console. La musique qui nous intéresse a, elle, été composée par le jeune (mais très bon) Ryo Nagamatsu. La musique de Mers de lave débute très fortement, choquant et interpellant dès la première note avec le son d’une cloche, coïncidant parfaitement avec l’atterrissage de Mario dans le niveau. On peut déjà apercevoir l’aspect véritablement épique de ce dernier rien qu’avec la première note et le tout va aller en s’arrangeant encore plus… Effectivement, derrière la cloche, si l’on tend bien l’oreille, on peut entendre un autre instrument : un trombone. Quoi de mieux que de représenter la gravité de la situation qui nous entoure qu’un trombone? Parce que ce que je ne vous ai pas dit, c’est que le niveau Mers de lave est le tout premier niveau du dernier monde du jeu. Et qui dit dernier monde, dit forcément excitation, énervement de la part du joueur. Bref, un trombone qui explique très bien la situation : «Maintenant, tu fais gaffe, sinon, t’es mort.» Sans compter que, avec tout ça, vous pouvez entendre un tambour hurler ses sonorités très fortement, comme pour imposer le rythme très rapide et très soutenu à la musique, comme pour forcer le joueur à se dépêcher… On a donc droit à une musique très puissante dès le départ, qui utilise des instruments collant parfaitement à la situation. C’est le dernier monde et on le remarque même dans la musique… Mais tout cela ne fait qu’augmenter lorsque l’on écoute les notes suivantes. Là, la cloche disparaît complètement, comme si elle ne servait en fait qu’à prévenir le joueur du danger qui l’attend. Le trombone, quant à lui, continue de jouer la même note avec juste à la dernière mesure, un léger enchaînement de 3 notes. Il est accompagné du tambour mais également d’une petite cithare. Et quoi de mieux que de représenter la lave avec un instrument connu pour représenter à merveille l’étendue des déserts ardents. Il fait chaud et on nous le fait savoir. Cependant, la cithare ne va rester longtemps et va s’effacer juste après être apparue, comme pour signaler que la chaleur ici n’est pas si mauvaise que ça… Il suffit juste de bien jouer et on s’en sort très facilement. Une fois que la cithare, c’est à un autre instrument de venir s’ajouter à l’instrumentation déjà présente : le violoncelle.