PORTAIL MULTIPLAN
cet épisode, qui nous montre les abus et
les pressions dont sont capable les grandes
sociétés. Lumos Papillum est une dernière
candidature spontanée. Mais sûrement la
meilleure de l’année. Car on parle de Kevin.
Le Kevin dont on reparlera dès le numéro
prochain. Kevin, c’est le jeune que l’on aime
détester. Son prénom, sa voix, son look, son
amour pour la tektonik – son pouvoir étant
de faire danser les gens – le rendent irritant,
et jamais encore on a autant pris de plaisir
à voir Kurtzmann « démonter » quelqu’un.
Pour sa débilité assumée, cet épisode est
à voir.
Nadège Pruneau, qui cherche une nouvelle
Nemesis. L’ensemble de l’équipe – hors
Armand, parti en vadrouille avec Lex Luthor
– tente donc de convaincre non seulement
le sorcier le plus célèbre de la planète, mais
aussi la très sèche Nadège. Outre le fait qu’on
sent que la série passe un palier, cet épisode
est surtout intéressant parce qu’il nous
propose le premier cliffangher de la série.
Dont on suppute qu’elle risque de devenir feuilletonesque...
Le bilan
Forcément moyen, même pour un bon
public. La redondance des situations, la
pauvreté assez manifeste de certains acteurs
et un rythme pas toujours effréné peuvent
faire fuir bon nombre de téléspectateurs.
Conseil d’orientation et Sbire Academy
recentre la série sur Cindy. D’abord pour
faire le bilan des différents stages qu’elle a
effectués. Et l’on comprend assez vite que
c’est un véritable danger pour l’entreprise.
Le second est un épisode d’extérieur, nous
montrant les nouvelles fonctions de la jeune
barbare : l’entraînement des hommes de
main. Et ces pauvres n’en finissent pas de
souffrir, les épreuves étant particulièrement
inhumaines. Deux bons épisodes, qui nous
montrent que la série tente d’évoluer, et
nous prépare à la prochaine saison.
Mais c’est alors oublié tout le sens de
l’amateurisme. C’est du système D, de
l’apprentissage. Dès lors que l’équipe
s’investit avec passion, le produit s’améliore.
Il suffit de comparer le premier épisode avec
le dernier, pour finalement s’apercevoir que
la mue à déjà commencé. Une web-série, il
faut lui donner du temps.
C’est ce que font les