BOUILLON DE PIXELS
Le prétexte pour une séquence longuette et laborieuse, où il faut
notamment convoyer plusieurs fois des blocs d’ordure compactées sur
un chemin, celui-ci nécessitant de rapetisser sur les toiles d’araignées
pour contourner le bloc et l’amener à l’endroit désiré. Tout ça car les personnages semblent momentanément incapables de sauter.
Rajoutez des ennemis adorant vous empoisonner et ne valant pas
leur poids en XP, et vous aurez un tableau de pénibilité. Et si là il s’agissait
d’un puzzle arbitraire, les égouts peuvent également fort bien se prêter à
devenir des labyrinthes gluants.
Ceux ayant joué à Final Fantasy VIII et son donjon-égouts bourré de
pièces se ressemblant connaîtront cette joie particulière.
Excitement !
Troisième plaie : et tu
martèleras furieusement
les touches...
Ah, les QTE. Une composante qui s’installe profondément dans les
jeux d’action.
Terme et introduit suite à la sortie de Shenmue et principe popularisé par RE4, le but est louable à l’origine : mieux faire vivre l’intensité
d’une scène au joueur en lui demandant une action, ou série d’actions
spécifique(s) dans un temps limité.
Dans un point’n’click comme The Walking Dead cela donne un
peps bienvenu lorsqu’il faut se débarrasser in extremis d’un zombie,
par exemple.
Appuyez sur X pour ne pas mourir !
PixaRom magazine
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