PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 25

Tests M auvais calcul de l’Agence : 47 aimait trop Diana pour obéir à la lettre et décide de lui accorder ses derniers vœux. Il va donc protéger la fillette. C’est là qu’intervient l’aspect Tarantino de l’histoire et parfois, on aura un peu de Bay. Le personnage va ainsi tout perdre : il devra se débarrasser de son équipement et de ses routines. Il devra même abandonner ses Silver Ballers, ses armes fétiches surpuissantes. Il devra composer avec ce qui lui reste : son instinct et ses facultés propres. Il rencontrera des ennemis et alliés assez clichés pour le coup, ce qui au moins leur donne une personnalité contrairement aux anciens opus où même une menace principale n’éveille pas trop l’intérêt du scénariste. Les PNJ de Hitman Absolution sont donc assez stéréotypés, on a l’homme assoiffé de pognon et de pouvoir, le mâle alpha qui obéit au doigt et à l’œil, la femme fatale qui n’a comme atout que sa plastique ou bien le sheriff élu parce qu’il est le pote du mec qui distribue l’emploi dans le coin. Le plus gros travail au niveau du personnage s’est donc centré sur 47. Si dans les anciens opus, le personnage a toujours été un « salopard éthique » sans que ce soit montré concrètement à part dans de rares occasions (pour ‘’Ah mince ! Dire que l’on me voit enfin à savoir ce qu’est un salopard l’écran…’’ éthique, je vous invite à lire mon autre article en parlant un peu plus loin) aura de mort et de puissance écrasante. Ce dans Hitman 2. n’est pas seulement un tueur, et beaucoup Mais ici, plus que jam