PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 16

Aperçus Democracy III « Maiffa… Que fais-tu dans cette tenue ? - J’ai été élu présidente ! Hi hi hi ! - Oulà… Rappelle-moi ton parti politique déjà ? - Le parti du plaisir pourquoi ? - On n’est pas sorti de la fange… » I l existe une pléthore de genres de jeux vidéos, mais les plus détestés en ces temps modernes, après les FPS sans saveur, ce sont les Serious Games. Il faut avouer qu’avec la gamme des Simulator et le but de ces jeux qui est, avant toute chose, d’inculquer des connaissances et de nous plonger dans un univers réaliste particulier, la rigolade n’est pas forcément au rendez-vous. Il faut savoir que certains studios spécialisés dans le Serious Gaming peuvent avoir des commandes d’entreprises cherchant à utiliser le ludisme pour mieux former leurs employés… Avec de très bons résultats. Democracy 3 est dans cette veine, mais avec une essence plus ludique que formatrice. Vous êtes un président fraîchement élu et vous devez vous assurer à l’être de nouveau. 16    PixaRom magazine Vous pouvez avant de débuter une partie déterminer la durée d’un mandat, le nombre maximal de mandats et quelques autres paramètres comme les problèmes aléatoires ou fixes en début de partie (par exemple, la Grande Bretagne aura toujours des problèmes de criminalité et d’asthme si vous choisissez de ne pas cocher les problèmes aléatoires). A partir de là, vous avez une liberté totale sur votre façon de gagner des voix supplémentaires. Pour ça, il existe une multitude de paramètres à gérer et à modifier à votre convenance. Beaucoup penseront forcément à l’immonde Geopolitical Simulator et son manque de finition qui font que le jeu vous balance 100 millions de grévistes dans les rues deux heures après avoir pris une décision, mais ici, plusieurs choix de gameplay évitent ce genre de frustrations : - Chaque décision et ses conséquences sont clairement indiquées. Prenons mon exemple avec ma façon de résoudre la criminalité. Jane, musique comique s’il te plaît. Pour résoudre la criminalité, j’ai décidé de m’attaquer au revenu des gangs en en faisant mien. Pour cela, j’ai choisi de légaliser la prostitution et la drogue (cannabis et LSD pour tout le monde, on sait s’éclater chez nous les mecs). Ben oui, une fois que c’est l’état qui contrôle les « mauvaises choses », ça devient donc des biens et services imposables… avec de la TVA à mettre dans ma poche. Bon… Les jeunes étaient heureux, mais les parents, les conservateurs et les religieux l’étaient beaucoup moins. Note de Bob : on se demande bien pourquoi ! - Les lois prennent effet immédiatement, sans passer par un sénat ou un autre modèle de vote. Alors, cela a ses bons et ses mauvais côtés. D’une part ça rend une impression de dictateur qui pète un peu le côté sérieux du jeu, mais d’autre part, cela permet un jeu plus fluide, plus simple et surtout… ben le but du jeu est clairement de se faire réélire, pas de passer son temps à argumenter pour un oui ou un non, faire passer sa loi. Je pense que sur ce point, o n pourra être clairement divisé.