Aperçus
Democracy III
« Maiffa… Que fais-tu dans cette tenue ?
- J’ai été élu présidente ! Hi hi hi !
- Oulà… Rappelle-moi ton parti politique déjà ?
- Le parti du plaisir pourquoi ?
- On n’est pas sorti de la fange… »
I
l existe une pléthore de
genres de jeux vidéos,
mais les plus détestés
en ces temps modernes, après
les FPS sans saveur, ce sont les
Serious Games.
Il faut avouer qu’avec la
gamme des Simulator et le
but de ces jeux qui est, avant
toute
chose,
d’inculquer
des connaissances et de
nous plonger dans un univers réaliste particulier, la
rigolade n’est pas forcément
au rendez-vous.
Il faut savoir que certains
studios spécialisés dans le
Serious Gaming peuvent avoir
des commandes d’entreprises
cherchant à utiliser le ludisme pour mieux former leurs
employés… Avec de très
bons résultats.
Democracy 3 est dans
cette veine, mais avec une
essence plus ludique que
formatrice. Vous êtes un président fraîchement élu et vous
devez vous assurer à l’être de
nouveau.
16 PixaRom magazine
Vous pouvez avant de débuter une partie déterminer
la durée d’un mandat, le nombre maximal de mandats et
quelques autres paramètres comme les problèmes aléatoires ou fixes en début de partie (par exemple, la Grande
Bretagne aura toujours des problèmes de criminalité et
d’asthme si vous choisissez de ne pas cocher les problèmes aléatoires).
A partir de là, vous avez une liberté totale sur votre
façon de gagner des voix supplémentaires.
Pour ça, il existe une multitude de paramètres à gérer
et à modifier à votre convenance. Beaucoup penseront
forcément à l’immonde Geopolitical Simulator et son
manque de finition qui font que le jeu vous balance 100
millions de grévistes dans les rues deux heures après avoir
pris une décision, mais ici, plusieurs choix de gameplay
évitent ce genre de frustrations :
- Chaque décision et ses conséquences sont clairement indiquées. Prenons mon exemple avec ma façon
de résoudre la criminalité. Jane, musique comique s’il
te plaît.
Pour résoudre la criminalité, j’ai décidé de
m’attaquer au revenu des gangs en en faisant mien.
Pour cela, j’ai choisi de légaliser la prostitution et la
drogue (cannabis et LSD pour tout le monde, on sait
s’éclater chez nous les mecs).
Ben oui, une fois que c’est l’état qui contrôle les
« mauvaises choses », ça devient donc des biens et
services imposables… avec de la TVA à mettre dans ma
poche. Bon… Les jeunes étaient heureux, mais les parents,
les conservateurs et les religieux l’étaient beaucoup moins.
Note de Bob : on se demande bien pourquoi !
- Les lois prennent effet immédiatement, sans passer
par un sénat ou un autre modèle de vote.
Alors, cela a ses bons et ses mauvais côtés. D’une part
ça rend une impression de dictateur qui pète un peu le
côté sérieux du jeu, mais d’autre part, cela permet un jeu
plus fluide, plus simple et surtout… ben le but du jeu est
clairement de se faire réélire, pas de passer son temps à
argumenter pour un oui ou un non, faire passer sa loi.
Je pense que sur ce point, o n pourra être clairement divisé.