Aperçus
Cependant, comme beaucoup le remarqueront, le jeu
est bon, mais perfectible.
Tout d’abord le graphisme est
minimal et assez austère et de
nombreux facteurs manquent
comme :
- Des actions internationales nous permettant de
gagner des points auprès de…
je ne sais pas moi, par exemple
faire comme l’Arabie Saoudite
et n’aider que les populations musulmanes.
- Des actions dans les
médias à la Nicolas Sarkozy
(mettre un gars de l’UMP tous
les deux jours chez Denisot
par exemple).
- D’autres actions sympas,
comme déclarer la guerre à
un pays ou balancer une arme
nucléaire sur une autre nation,
ou tout simplement préparer
sa campagne présidentielle.
devenir un très bon simulateur
politique… Mais étant donné
que le soft ne provoque pas de
bordel indescriptible comme
les Geopolitical Simulator (où
on peut avoir une tentative de
meurtre sur notre personne
après avoir augmenté un peu
les impôts sur les retraites) et
que la plupart des réactions
restent logiques (comme les
actions des entreprises nationales en chute libre si on ne
relance pas la productivité),
je pense qu’avec des mises à
jours et des mods, le jeu sera
quelque chose de suffisamment bon pour servir d’outil
d’étude politique.
A condition qu’il y ait bien
sûr des remaniements…
Il manque encore beaucoup de choses à ce jeu pour
Le contre-avis du Lord
Mon contre-avis sera court (oui, ça arrive). Ce jeu, si on peut le considérer comme tel, est une vaste blague.
Pour accepter une chose aussi mauvaise, c'est ne pas connaître la politique. Malheureusement, je baigne
dedans – hélas – depuis ma plus tendre enfance pour accepter d'avaler autant de poncifs.
Premièrement, chaque pays possède le même système politique. Je suis donc heureux de savoir que la
France est bi-partiste. J'ai bien ri. Ensuite, comme le dit bien Maiffa, on est surtout dans une simulation de
dictateur. Pour un jeu qui s'appelle Democracy, avouons que les développeurs ne manquent pas d'humour. Je
crois qu'en fait, ils ont une vision de la politique telle qu'il voudrait la voir, et non pas comme elle existe. Sauf
qu'on parle de simulation, pas de science-fiction.
Ce soft n'est qu'un simple « pousse-bouton » basique. Tu prends une décision dans un domaine, et automatiquement, il y a des répercussions – toujours les mêmes – dans d'autres domaines. C'est simpliste comme
pas possible. Car ça ne prend en compte ni la culture, ni la mentalité, d'ailleurs souvent disparate suivant les
régions, d'un pays.
Pour finir, le jeu est d'une facilité déconcertante, même dans son mode le plus dur. Ca va même plus loin :
vous aurez plus de chances de vous faire réélire si vous ne faites rien.
En l'état, ce jeu est donc à fuir, sauf si vous aimez mettre de l'argent – parce que oui, il faut l'acheter en plus
– dans non seulement un produit non-fini, mais un produit qui ne maîtrise pas son sujet.
PixaRom magazine
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