PixaRom numéro 1 octobre 2013 | Page 50

Alex Kidd : le festival du ragequit Si vous suivez les vidéos du Joueur du Grenier, il y a peu de chances pour que vous ayez manqué son test sur Alex Kidd in High Tech World. Clock Tower II est un beau concentré du genre, Alex Kidd est un pot-pourri le surclassant. Non seulement vous avez des suites d’actions à la logique alternative, qu’il faut en plus réaliser à des moments précis qu’un individu sain (ou malsain, d’ailleurs) d’esprit aura bien du mal à déterminer, mais vous « bénéficierez » également de tout un tas de pièges particulièrement vicieux. Le plus emblématique de tous étant sûrement celui de l’armure, qui, au lieu de vous protéger comme le veut le bon sens, vous immobilise. Apparemment, tous les résidents se fichent de voir l’armure renversée avec un gamin ne pouvant bouger car elle est trop lourde, vous livrant à une agonie longue et atroce, heureusement raccourcie en quelques secondes par la magie du jeu vidéo (à moins que le choc de la chute ne suffise à anéantir Alex, ce qui pourrait tout aussi bien le cas vu la qualité du jeu). Electrocution, chute mortelle à travers les escaliers, le soft rivalise d’idées pour vous faire gentiment recommencer depuis le début. Avoir tout un pan n’étant qu’une fausse piste est une baffe (alors qu’il semblait raisonnable) mémorable dans l’histoire du jeu vidéo, tout comme se faire tuer par un garde psychopathe si vous lui parlez une troisième fois. Je vous renvoie à la vidéo si besoin, le Joueur du Grenier étant plus éloquent que moi concernant ce jeu. Si les Game Over non standards sont un ajout intéressant à un titre, ne serait-ce que pour satisfaire la curiosité morbide des joueurs, soyons heureux, finalement, que cette catégorie bien vicelarde ne soit pas trop représentée... Article écrit nécromantiquement par Aronaar 50