PixaRom numéro 1 octobre 2013 | Page 47

Paper Mario II, la Porte Millénaire : la curiosité tua le plombier Dans cet opus béni avant l’arrivée des Super Paper Mario, notre moustachu célébrissime doit, une fois n’est pas coutume, sauver la Princesse Peach (qui devrait prendre un abonnement, à force), et accessoirement récolter sept Gemmes Etoiles, grâce à la carte au trésor laissée par la Princesse. L’une d’elle requiert d’aller jusqu’à Piccady Hills, ville où aiment à passer les stars, et le voyage semble de tout repos : prendre le train Cresus’Express. Comme on s’en doute, ce ne sera pas le cas, mais un danger plus insidieux se cache dans le moyen de transport. La Porte Millénaire contient d’autres Game Over non standards, mais prévisibles. Comme la BobOmb géante vous avertissant une première fois qu’elle n’apprécie pas que vous trafiquiez l’horloge de la console, juste pour tenter votre chance à la tombola plus de fois que normalement autorisé (à la deuxième incartade, c’est, vous l’avez deviné, le Game Over). Dans le train, c’est moins évident. A un moment donné, vous rencontrez le fantôme d’un Toad, qui ne peut accéder aux cieux. Pourquoi ? Il a perdu son journal intime et est angoissé à l’idée que quelqu’un pourrait le découvrir et en lire les lignes, angoisse qui l’empêche d’aller vers la lumière. Se trouvant dans une chambre avec couverture, couverture dont vous avez besoin pour l’un des employés du Cresus’Express, vous allez donc chercher ledit journal pour le lui rapporter. Le spectre vous met bien en garde de ne pas le lire en restant vague sur les conséquences. Après tout, que peut-il bien vous faire ? Ce n’est qu’un revenant, et vous, vous avez terrassé des ennemis corsés avant d’en arriver là, vous êtes imbibé du pouvoir de plusieurs gemmes étoiles. Vous avez été Super Gonzales, champion de Yunnanville ! Bon, d’accord, ce titre est moins impressionnant. En tout cas, tout va bien lorsque vous lisez les premières lignes du journal (fort ennuyeux, au demeurant), jusqu’à une ellipse inquiétante, le fantôme qui vous nargue et déverse son courroux ectoplasmique sur vous, vous envoyant sans autre forme de procès à l’écran de Game Over. En allant le voir sans vous êtres montré curieux, il annonce que des choses déplaisantes vous seraient arrivées si vous aviez consulté son journal... De fait ! Ou comment mieux respecter la volonté des fantômes, fussent-ils affublés d’un champignon comme partie supérieure la tête... 47