| DOSSIER
française de 63 kilos pour 1m63. On oublie
alors que dans le passé, en France, les
femmes considérées comme les plus belles
étaient rondes.
e
La médicalisation de l’obésité qui
stigmatise en légitimant l’obésité…
On tombe alors dans un cercle vicieux:
Stigmatisation
Entretien ou
développemen
t obésité
La solution serait de démédicaliser
l’obésité, ou plutôt de ne plus donner de
médicaments pour des troubles mineurs
et de prendre en charge les cas d’obésité
morbides uniquement.(6)
Perte d'estime
de soi
Manger pour le
réconfort
Jean-Pierre Poulain, 2002
LES MEDIAS
Deux camps : ceux qui vont nourrir la
stigmatisation par des programmes
utilisant cette maladie via les « docu-
réalité » (ex : l’émission Tellement Vrai
sur NRJ12) mais aussi dans les
publicités, magazines prônant le culte
de la minceur.
Ceux qui se battent pour faire bouger
les lignes : Slate qui interpelle sur les
comportements
stigmatisant
ou
encore via les campagnes de
prévention lancées par l’Etat.
LES INDUSTRIELS
(Agro-alimentaires et pharmaceutiques)
Leur régime favori : le profit. Le marché de
la santé, et plus particulièrement en ce qui
concerne l’obésité, est prometteur. Qui
n’a jamais vu de produits dits « allégés »
ou de médicaments pour « mincir ».
LE CORPS MEDICAL
Au problème physique le corps médical
ajoutent un problème moral en pensant
que « les obèses ne savent pas se
contrôler ». Heureusement, ce n’est pas
une généralité et certains dénoncent
les mauvais comportements de ces
médecins, comme Baptiste Beaulieu,
médecin généraliste : « Bon nombre de
médecins ne comprennent pas et
pensent, "si tu es gros, c’est que tu
n’arrives pas à dire non à la
nourriture" ».
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