Oil&Gas Buisiness issue volume 22 | Page 9

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Tewfik Hasni , expert et ancien P-DG de NEAL .
L ’ Algérie , de son côté , s ’ est engagée à réduire les émissions de carbone de 5 à 7 %. Pour atteindre cet objectif , toujours selon cet expert , 80 % des énergies fossiles « devraient rester sous terre » et par conséquent , développer un programme des énergies renouvelables . Selon Global Carbone Project , il y a une légère hausse de ces émissions de gaz
Selon Tewfik Hasni , le programme actuel avec 50 % du photovoltaïque ne pourra pas non plus atteindre les objectifs de 40 % de production électrique « verte », car le photovoltaïque ne fonctionne que 3000 h max / an , alors que les centrales hybrides , quant à elles , peuvent fonctionner 24h / 24 . cette idée intitulée « Transition économique et nécessaire économie d ’ énergie » qui sera développée par Tewfik Hasni , expert consultant en transition énergétique et ancien P-DG de NEAL . Il mettra ainsi l ’ accent sur l ’ indispensable passage aux énergies renouvelables qui s ’ imposent comme l ’ alternative la plus sérieuse , la plus propre et commercialement la plus rentable , compte tenu des menaces qui guettent en permanence la stabilité économique de notre pays ; à savoir la sphère financière internationale qui subit déjà la guerre des monnaies ( certains pays stockent de l ’ or ), la rareté des ressources énergétiques souterraines , les changements qui ont bouleversé le marché des hydrocarbures , l ’ émergence d ’ un marché d ’ hydrocarbures non conventionnels ( gaz de schiste ), la consommation des secteurs énergivores et l ’ application stricte des décisions inhérentes à l ’ efficacité énergétique , tout en militant pour la réduction de leur l ’ impact sur l ’ environnement . Selon Tewfik Hasni , il faut d ’ abord savoir que la transition énergétique s ’ inscrit dans un cadre plus global , c ’ est une transition mondiale qui est avant tout économique .
Une transition urgente
Cette transition est définie comme le passage d ’ un modèle utilisant l ’ énergie fossile ( 80 %) à un autre modèle où ces mêmes énergies fossiles devraient tomber à moins de 50 %, et pourquoi pas en deçà de ces prévisions pour rester conforme aux conclusions de la dernière réunion COP 21 qui recommande des efforts supplémentaires afin de réduire les gaz à effet de serre dans la perspective de contenir le réchauffement climatique de la planète à moins de 2 ° C . « C ’ est difficile mais pas du tout impossible », souligne-t-il . à effets de serre ( 2,8 %) et l ’ Algérie est le 33 e pays en termes d ’ émissions avec un volume atteignant 143 millions de tonnes , ce qui représente approximativement 3,8 t / habitant . Les chiffrent demeurent donc toujours alarmants . Pour les restreindre , il faudra exclure l ’ utilisation des énergies carbone pour moins les répandre dans l ’ atmosphère et faire référence à un programme d ’ énergies renouvelables combiné à une meilleure maitrise énergétique . Par ailleurs , précise l ’ ancien P-DG de NEAL , il ne peut y avoir d ’ efficacité énergétique sans toucher à la poche des consommateurs algériens , car il faudrait agir sur les prix , et la loi des finances 2017 a d ’ ailleurs prévu dans ce sens une taxe d ’ efficacité énergétique ( TEE ) et une augmentation des prix des carburants et de l ’ électricité . Il est vrai aussi qu ’ un programme national ambitieux de développement des énergies renouvelables à été élaboré en 2011 et révisé en 2014 . Il consiste à réaliser 22 000 MW pour les besoins du
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OIL & GAS business / NUMÉRO 22 / février 2017 / 9