Les professeurs sont de plus en plus sensibilisés aux
signes et aux raisons qui peuvent expliquer qu’un
parent se montre moins présent parce qu’il vit un
problème temporaire. Ils ne sont pourtant pas à l’abri
des conclusions un peu hâtives, lorsqu’ils manquent
d’éléments de réponses. Mettre le professeur au
parfum de ce qui se passe à la maison demeure né-
anmoins une façon de l’aider à mieux interpréter et
réagir à la situation.
Pourtant, Camil Sanfaçon remarque que, du côté
des parents aussi, il peut être judicieux de veiller à
ce que leurs propres préjugés ne les envahissent pas
trop vite, que ce soit à propos de l’enseignant ou
du milieu scolaire : « Un autre préjugé existant est :
“Cette école est située dans un quartier défavorisé.
Il n’y a que des enfants en difficulté ici. Donc, dans
cette école, ça va très mal : il n’y a pas de disci-
pline.” Pour avoir travaillé dans des écoles en milieux
défavorisés, je peux vous dire que, parfois, c’est le
contraire : il va y avoir plus de discipline, parce que
le besoin a été encore plus clairement identifié que
dans une école où ça va bien. »
Savoir négocier, une compétence au
programme des grands
Lorsque l’enfant a épuisé tous les moyens à sa dis-
position, il peut arriver qu’une rencontre entre adultes
s’impose. Angoissante, la rencontre avec le profes-
seur ? Parfois oui, même lorsqu’on devient grand.
Les parents pourraient néanmoins s’attendre à se ret-
rouver, au moins un peu, en pays de connaissance,
quand ils se présentent à ces fameuses réunions :
ils devraient avoir été informés du thème général de
la rencontre, de ce qui y sera discuté, et savoir s’il
est préférable que l’enfant les accompagne. Une fois
sur place, l’équipe-école devrait être en mesure de
donner des exemples précis et concrets des com-
portements ou des résultats problématiques. Ainsi,
il semble que, lorsqu’une telle rencontre s’annonce,
les vertus de la préparation l’emportent sur les
charmes de la spontanéité. Et cela vaut aussi du côté
des parents, qui ont tout avantage à faire le bilan de
ce qui a été essayé, de ce qui a bien et moins bien
fonctionné, afin de s’engager sur des voies plus pro-
metteuses.
Ces échanges permettent alors d’envisager quelles
solutions s’appliqueraient dans un contexte de près
d’une trentaine d’élèves par classe, mais, aussi,
celles qui ne le pourraient pas. Car les éducateurs
rencontrés s’entendent sur le fait que l’attitude de
Cours d’anglais
u Début : 11 janvier 2020
Conversation et grammaire
Professeurs
qualiiés
et diplômes
Samedis de 13 h 15 à 16 h 30
Durée : 12 semaines
Lectu
Lecture-écriture
et/ou
communication-compréhension
Samedis ou dimanches de 9 h à 12 h 15
Durée : 12 semaines
Cours d’espagnol (conversation et
grammaire, conversation, préparation au DELE)
Cours de mandarin et japonais
(conversation et grammaire)
u Début : 9 novembre 2019
Samedis de 10 h à 13 h
Durée : 7 semaines