quelqu’un de très croyant, jusqu’au moment où il
ne croit plus. Souvent, il va y avoir une période de
doutes, d’incertitudes. »
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À cela s’ajoute le fait que l’enfant, tout comme
l’adulte, peut aussi interpréter la réalité de façon
biaisée, ce qui, mentionne Solène Bourque, peut
le pousser à déformer les faits à son tour : « Cela
reste difficile pour l’enfant de faire la part des
choses parce qu’il y a des mensonges et aussi
ce que l’on appelle des distorsions cognitives,
c’est-à-dire que l’enfant ne voit pas la réalité telle
qu’elle est. Il peut avoir l’impression que maman
ne demande des choses qu’à lui seul. Un enfant
peut mentir parce qu’il a l’impression d’une injus-
tice. » Mais si ajuster son interprétation aux faits
réels peut être le travail de toute une vie, madame
Bourque souligne que, en revanche, entre 4
et 7 ans, la distinction entre le réel et la fantaisie
devient de plus en plus tangible : « L’enfant va
commencer à poser des questions : “ Oui, mais
est-ce que ça se peut, des petites souris qui
construisent une robe pour une princesse? ” Alors
là, on va lui demander ce qu’il en pense. Il pourrait
répondre : “ En tout cas, ça prendrait vraiment
beaucoup de souris. ” »
Bien sûr, voir son petit être fabuleux croître en
sagesse et en lucidité peut éveiller notre fierté.
Pourtant, selon Louis-Georges Desaulniers,
l’imagination joue un rôle non négligeable et même
essentiel dans le développement de l’enfant, ce
qui lui permet de mieux tolérer les absences et
les incertitudes : « L’enfant va grandir et déve-
lopper sa capacité d’imagination. Il va arriver
à un moment où, lorsque sa mère sort de la
chambre, il ne se mettra plus à pleurer parce qu’il
sait maintenant que sa maman existera toujours.
L’imagination, c’est la capacité d’avoir accès
à l’abstrait. Il est capable de se fabriquer des
images mentales. Il peut voir dans sa tête, un peu
comme lorsque nous-mêmes nous fermons les
yeux et que nous pouvons imaginer une personne,
comme une espèce de photographie. » L’enfant
peut donc faire appel à ces images réconfortantes
pour égayer sa vie, s’amuser ou se rassurer. Et
même lorsque ses idées partent à la dérive et
deviennent loufoques, une bonne discussion peut
nous révéler beaucoup de choses sur les désirs
de l’enfant. Cela peut être le cas d’une discus-
sion à propos du père Noël ou d’autres créatures
magiques.