Montréal pour Enfants vol. 17 n°5 Automne 2017 | Page 19

Quel est votre niveau d’ énergie?
Quand je discute avec les mères de famille, quelle que soit leur situation, ou encore avec des pères monoparentaux, la fatigue semble une caractéristique commune( les autres pères ont une partenaire pour faire les trucs à leur place, ils ne connaissent pas l’ épuisement … je taquine un peu!). Passagère ou chronique, celle-ci s’ insinue dans la vie familiale. C’ est à croire que tous les parents sont fatigués, tout comme le personnage de Lévesque et Turcotte dans les années 1980 …
Est-ce votre cas? Si oui, avez-vous pris le temps de remarquer à quels moments vous êtes un peu ou très fatigué? Ou au contraire, particulièrement en forme? De simples observations pourront vous aider à cerner ce qui vous fournit de l’ énergie de ce qui vous en gruge inutilement. L’ exercice peut sembler banal, mais le train-train quotidien met souvent sur le pilote automatique, et nous ne réalisons plus ce qui nous draine ou ce qui nous procure du bienêtre. Par ailleurs, vous faites peut-être aussi partie de celles qui luttent contre la dépression saisonnière, qui bat son plein en novembre, et qui atteint principalement des femmes( 80 % de ceux qui vivent une telle dépression). Si c’ est le cas, l’ énergie est forcément à la baisse.
En outre, la fatigue constitue régulièrement un réflexe conditionné par nos paroles. Pensez simplement à la phrase « Je suis fatigué », que l’ on répète souvent sans même s’ en apercevoir. D’ autres mots ont aussi leur effet néfaste: épuisé, crevé, à plat, débordé … Êtes-vous du genre à user fréquemment de ces expressions? Si oui, vous envoyez un message très clair à votre subconscient, qui se fera un devoir de vous obéir. Modifiez ces expressions en y intégrant des concepts plus positifs, même quand vous vous sentez moche: je suis en recherche d’ énergie, j’ ai besoin de me recharger, etc. Et lorsque vous allez bien, dites-le: je suis en super forme, je pète le feu, j’ ai de l’ énergie à revendre …
Êtes-vous réellement trop débordé?
De nos jours, la fatigue est souvent associée à la quantité de boulot à abattre. Si notre porte-monnaie se remplissait comme nos listes de tâches, nous aurions là une source intarissable d’ argent! Malheureusement, dans les faits, les tâches font partie de la vie et peuvent nous épuiser. Cela dit, cet épuisement s’ avère souvent plus mental que physique.
Personnellement, je suis souvent lasse à la simple évocation mentale de ma liste de tâches, principalement