CENTRE UNIVERSITAIRE DE SANTÉ MCGILL MCGILL UNIVERSITY HEALTH CENTRE g « La SMTr est une technique médicale non invasive et indolore mise au point à la fin des années 80 qui a fait ses preuves dans le traitement des dépressions sévères », explique Mme Koski , qui est également neuropsychologue au CUSM et professeure agrégée au département de neurologie et de neurochirurgie de l ’ Université McGill . « Les chercheurs étudient les moyens d ’ utiliser la SMTr pour traiter diverses maladies ou affections comme les accidents vasculaires cérébraux , la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques . Nous espérons l ’ utiliser pour ralentir l ’ évolution de la maladie d ’ Alzheimer chez les patients qui en sont au stade précoce ou modéré . »
La maladie d ’ Alzheimer est un trouble neurodégénératif qui touche plus de 46 millions de personnes dans le monde . C ’ est une maladie irréversible qui détruit les cellules cérébrales et qui se caractérise par un déclin cognitif et des pertes progressives de mémoire . Chacune des personnes est atteinte différemment . Il est difficile de prédire les symptômes , l ’ ordre de leur apparition ou le rythme de leur progression .
Betty a rencontré l ’ équipe de Mme Koski , pour se faire évaluer . Depuis , elle vient tous les jours de la semaine et s ’ assoit sur ce qui ressemble à un fauteuil de dentiste pour se soumettre à une séance de STMr de 20 minutes . L ’ intervention est complètement inoffensive , mais plutôt bruyante – le bruit est comparable à celui d ’ une lampe antimoustiques . Ses effets seront évalués pendant la STMr et jusqu ’ à six mois après la fin du protocole .
« Le traitement , qui n ’ a rien d ’ invasif , donne un peu l ’ impression qu ’ on se fait tapoter la tête pendant quelques minutes », explique la Dre Rishanthi Sivakumaran , qui est adjointe de recherche dans le laboratoire de TMS et qui s ’ occupe quotidiennement de l ’ intervention auprès de Betty . « Une simple spirale de métal est posée sur le cuir chevelu du patient envoie une impulsion électrique de façon répétitive à la surface du cerveau , ce qui stimule l ’ activité des neurones . »
« En augmentant l ’ activité dans les régions frontales du cerveau , généralement affectées par l ’ Alzheimer , nous espérons améliorer les capacités de pensée et de mémoire des patients qui vivent avec la maladie », ajoute Mme Koski .
Betty est l ’ une des huit patients qui participent au volet montréalais de cet essai clinique . Mme Koski et son équipe planifient de recruter 100 participants pour compléter leur étude . Ce projet de recherche est la première grande étude aléatoire avec placebo conçue pour mesurer l ’ efficacité de la STMr comme traitement de la maladie d ’ Alzheimer . Ainsi , les participants sont divisés en divers groupes : ceux qui reçoivent l ’ intervention STMr et ceux qui reçoivent un placebo ( intervention sans effets ), dans le cadre d ’ une procédure qui dure de deux à quatre semaines .
Ce projet repose sur les résultats prometteurs d ’ un projet pilote antérieur réalisé par la chercheuse Zahra Moussavi , détentrice de la Chaire de recherche du Canada en génie biomédical à l ’ U du M , avec des personnes atteintes du stage précoce de la maladie d ’ Alzheimer .
« Même si la communauté scientifique a redoublé d ’ efforts dans la recherche sur l ’ Alzheimer ces dernières années , nous ne savons toujours pas comment prévenir ou arrêter la progression de la maladie , dit Mme Koski . C ’ est un diagnostic dévastateur non seulement pour la g gg “ rTMS was originally developed in the late ‘ 80s as a safe , non-invasive and painless treatment for clinical depression ,” says Dr . Koski , who is a researcher in the BRaIN Program at the RI-MUHC and an associate professor in the Department of Neurology and Neurosurgery at McGill University . “ Researchers are studying ways that rTMS can be used to treat various conditions or illnesses such as stroke , Parkinson ’ s disease or Multiple Sclerosis . We hope to use it to help slow down the progression of Alzheimer ’ s in patients with early and moderate stages of the disease .”
Alzheimer ’ s is a degenerative brain disorder that afflicts more than 46 million people worldwide . It is an irreversible disease that destroys brain cells , causing thinking ability and memory to deteriorate . Each person is affected differently . It is difficult to predict symptoms , the order in which they will appear , or the speed of their progression .
Betty meets Dr . Koski ’ s team for an assessment before taking part in her 20 minute-session of rTMS every weekday , which involves sitting on what looks like a dental chair while she receives the treatment . Although rather noisy — it sounds like a bug zapping light — the procedure is totally harmless . Any effects will be assessed during and up to six months after the rTMS treatment .
“ This procedure is non-invasive and feels a bit like tapping to the head for a few minutes ,” explains Dr . Rishanthi Sivakumaran , a research assistant in Dr . Koski ’ s lab who delivers the daily treatment to Betty . “ The metal coil we place on the person ’ s scalp creates a magnetic field that produces electric currents within the brain , firing up the activity of neurons .”
“ By increasing activity in the frontal lobe , parts of the brain affected by Alzheimer ’ s , we hope to improve thinking and memory abilities for patients living with the disease ,” adds Dr . Koski .
Betty is one of eight participants who have enrolled in the clinical trial in Montreal . Dr . Koski and her team are planning to recruit a total of 100 participants locally to complete the study . The clinical trial is the first large placebo-controlled double-blind study designed to measure the effectiveness of rTMS as a treatment for Alzheimer ' s . This means participants are divided into different groups ; those receiving rTMS intervention and the others a placebo ( intervention with no active effect )— for two to four weeks .
This ongoing research project is based on promising results from a previous pilot project on people in early stages of Alzheimer ' s that was conducted a few years ago by Zahra Moussavi , Canada Research chair in Biomedical Engineering at U of M .
“ Despite increasing momentum in Alzheimer ' s research over the past years among the scientific community , we still do not know how to prevent or stop its progression ,” gg
WINTER 2018 MONTRÉAL enSANTÉ 93