Magazine - Logic Immo - Liège, Verviers & Huy 154 | Page 10

10 zoom VerViers CorreCtion et sursaut Dans la seconde ville en importance de la Province de Liège, le marché immobilier a globalement peu évolué en 2015. Les prix des maisons n’ont encaissé qu’un léger recul, tandis que ceux des appartements ont pu rattraper la baisse encaissée en 2014. Petit flashback. Après une année 2009 bien difficile, le marché immobilier de Verviers avait pu reprendre des couleurs. Même si la reprise a pu être qualifiée de lente, on a bel et bien assisté à un certain retour à la normale, tout en enregistrant globalement une érosion des prix de l’ordre de 5% au cours de 2010. Mais à y regarder de plus près, on constate que le segment des « petits » biens est celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu, enregistrant même une bonification de près de 11% durant l’année 2010. Rien de plus normal en réalité, car le segment de la maison est le plus couru à Verviers. Si l’année suivante fut celle de la stagnation des prix, le marché avait réussi en 2012 à enregistrer une nouvelle bonification sur ce segment de la maison. L’année 2013 avait ensuite démontré qu’une certaine limite était atteinte. Avec une offre importante et des délais de transaction qui s’allongent, le marché est devenu plus favorable aux acquéreurs, et les prix ont zoom-154-verviers.indd 2-3 logiquement encaissé un recul de même ampleur, pour revenir au niveau de 2010. L’année 2014 s’est ensuite déroulée de manière sensiblement identique à celle de 2013, toutes deux marquées par une stabilisation des prix. Sur le segment de la maison de rangée, l’année écoulée indique cette fois un recul limité à 5%, ramenant le prix moyen à 153 000 euros. Stabilisation Cette faible variation des prix sur le segment de la maison réside dans le fait que le marché immobilier de Verviers se situe déjà relativement bas à la base, sous la moyenne provinciale (165 000 euros en 2015). Ce prix moyen de 153 000 euros concerne la maison mitoyenne avec 3 chambres et un jardin, ce qui correspond par ailleurs à la grande majorité de la demande. A Verviers, les biens en-dessous de 200 000 euros se vendent en conséquence sans trop de problèmes, ce qui a pour heureuse conséquence de maintenir la stabilité du marché. Au-delà de 250 000 euros, les transactions sont plus difficiles, en raison de la charge des crédits. Les revenus moyens qui ne disposent pas de fonds propres ont dès lors toutes les peines du monde à convaincre les banques de les accompagner dans leur projet d’achat. Le quart de million représente ainsi plus que jamais la barrière au-delà de laquelle le marché à Verviers devient plus compliqué. Chère banlieue En périphérie, la demande est plus forte, ce qui a pour conséquence une différence de prix à la hausse. L’entité d’Heusy, qui se trouve sur les hauteurs, en est un bon exemple. Village dans la ville, Heusy dispose dans son offre de biens de plus grande valeur. Ces biens, dont la valeur peut monter jusqu’à 400 000 euros, voire davantage, ont aussi plus de mal à se vendre, tout simplement en raison de leur inaccessibilité pour un ménage moyen. Les candidats acquéreurs, désireux de vivre à la campagne mais tout p à s q d 2 h C c e c p v s L c d a