Magazine - Logic Immo - Bruxelles, Brabant & Namur 557 | Page 42

42 CHAUMONT-GISTOUX & GREZ-DOICEAU DES PRIX SOUS PRESSION Les marchés immobiliers de Chaumont-Gistoux et Grez-Doi- ceau cherchent encore l’équilibre entre offre et demande. Avec pour résultat des prix quelque peu sous pression. Depuis les déséquilibres enregistrés au lendemain de 2008 dans les communes de Grez-Doiceau et Chaumont-Gistoux, on constate que les prix immobiliers y ont fait bien du chemin, jusqu’à se placer dans le top des communes brabançonnes. Cependant, les prix qui y sont pratiqués semblent pour l’instant avoir atteint leurs limites. Si la résorption de l’offre actuelle pourrait à l’avenir leur redonner un coup de fouet, du moins pour la catégorie de biens en bon état et favorablement situés, les chiffres de ce premier semestre indiquent que ce n’est (pas) encore le cas. Si l’heure est à la stabilisation des prix du côté de Chaumont-Gistoux, on constate en revanche un recul des prix des maisons à Grez-Doiceau, de l’ordre de 8 %, faisant passer leur prix médian de 330 000 euros courant 2017 à 305 000 euros actuellement. Un écart persistant Il y a trois/quatre ans, les prix des maisons de Grez-Doiceau semblaient pouvoir prendre la même voie qu’à Chaumont-Gistoux. Les propriétaires vendeurs espéraient voir ainsi se prolonger la bonification de pas moins de 75 % enregistrée au cours des dix dernières années pour leur bien. Mais la stagnation, voire le léger recul des prix négociés avait quelque peu fait déchanter les plus optimistes. La réalité du terrain indiquait en effet que le marché, comme ce fut le cas ailleurs dans la Province, était Par Stephan Debusschere devenu un marché d’acheteurs en raison de l’accumulation de l’offre. Les maisons villageoises qui nécessitaient une rénovation et une mise aux normes importantes ont en conséquence fait l’objet d’intenses négociations sous la pression des candidats acquéreurs. L’année qui a suivi a néanmoins changé la donne, grâce à l’absorption progressive de cette offre. 2014 a en effet enregistré une bonification de quelque 14 %, suivie d’un coup de frein en 2015. L’année suivante a néanmoins fait reprendre à ce segment le chemin de la progression, tandis que l’année écoulée et ce premier semestre ont fait freiner les prix pour un prix médian qui, bien que dépassant encore la barre des 300 000 euros, ne tient certes pas encore en ligne de mire celui pratiqué à Chaumont-Gistoux, où l’année écoulée avait pourtant fait passer le prix médian d’une maison sous la barre des 355 000 euros. Un prix qui s’est toutefois maintenu au terme de ce premier semestre. Distorsion entre offre et demande Sur les segments supérieurs, la situation reste fragile, bien que l’évolution du contexte économique, la confiance en léger progrès ainsi que les taux hypothécaires historiquement bas contribuent à sa relance. Pour des raisons évidentes de coût d’entretien et d’usage, la demande s’oriente davantage vers de plus petites surfaces habitables et des parcelles de