Magazine - Logic Immo - Bruxelles, Brabant & Namur 502 | Page 8

Ganshoren Koekelberg Berchem-Ste-Agathe Une offre favorable aux acheteurs Parmi ces trois petites communes du nord de la Capitale, celle de Berchem-Sainte-Agathe tire particulièrement son épingle du jeu sur le segment des appartements, avec l’une des plus fortes progressions de Bruxelles. Urbain versus semi-rural Le marché immobilier de Koekelberg présente deux visages, avec d’un côté le Koekelberg historique et sa maison communale, et de l’autre, le plus récent, autour de l’avenue de la Basilique. En raison du mouvement général de reconstruction de l’entrée nord de la Capitale, suite notamment à l’implantation d’immeubles de prestige sur l’axe reliant le Botanique à la Basilique, l’empreinte urbaine de la commune est désormais fort présente, bien que le vaste plateau proche de la Basilique ait fait l’objet d’un plan de réaménagement permettant de mettre en valeur le parc Elizabeth, poumon de Koekelberg longé par les anciennes maisons de maître de l’avenue du Panthéon. Sur le segment des maisons, la commune subit la concurrence de sa voisine Berchem-SteAgathe qui attire les candidats par son cadre de vie au caractère semi-rural plus marqué, mais la tendance au retour en ville lui est aujourd’hui favorable. Maisons : Koekelberg en tête Après leur chute de près de 20% subie dans le courant de l’année 2008, puis leur remontée spectaculaire les plaçant parmi les meilleures progressions de la Capitale en 2010, les maisons de Koekelberg ont depuis lors fait la course en tête au sein de ce trio du nord. Avec un prix moyen de 374 500 euros en 2015, la bonification des maisons s’est avérée progressive mais pas constante, puisqu’il avait fallu déchanter quelque peu en 2012, le segment ayant connu un recul faisant régresser les prix à leur niveau de 2010. L’année 2013 avait su sauver les meubles zoom-502-G-K-B.indd 2-3 en opérant un léger rattrapage, et 2014 a montré que les prix étaient toujours en phase avec la demande, jusqu’à une certaine limite. L’année écoulée a, en effet, corrigé le tir en infligeant aux maisons un recul de 5%, avec des prix qui reflètent mieux la réalité du marché actuel, marqué par la stabilité globale des valeurs des maisons qui, à l’instar des 19 communes bruxelloises, ont moins séduit les acquéreurs que les appartements. Rattrapage des prix à Ganshoren La commune de Ganshoren, qui présente les mêmes atouts que Berchem-Ste-Agathe – environnement verdoyant, proximité du centre-ville – mais avec cette particularité nommée avenue Charles-Quint – vit une situation à part mais qui ne l’a pas empêché de progresser. Les maisons de Ganshoren ont, en effet, inlassablement poursuivi leur avancée ces dernières années pour grignoter leur retard sur celles des deux autres communes voisines. A partir de 2012, les prix des maisons y ont enregistré une progression constante, mais le recul encaissé ensuite courant 2014 indiquait aux vendeurs qu’une limite avait été franchie. La réalité du marché a, en effet, ramené le prix moyen à son niveau de 2012. Après une période de stabilisation, la loi de l’offre et de la demande a su opérer un rattrapage qui a fait remonter les prix de quelque 6%, amenant le prix moyen à franchir la barre des 300 000 euros. Idem à Berchem-Sainte-Agathe Alors que Berchem-Ste-Agathe a fait partie des communes ayant régressé entre 2009 et 2010 sur le segment des maisons unifamiliales, avec une baisse de pas moins de 8%, la commune avait néanmoins réussi à inverser durablement la tendance jusqu’en 2012. Mais l’année 2013 fut celle de la correction. Sur base des 89 transactions réalisées, la loi de l’offre et de la demande avait fait chuter la valeur de ses maisons de 4%. Cette correction, qui s’est poursuivie