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COMMUNIQUE DE PRESSE
L’U.ME.SPE./CSMF
soutient la « journée sans professions libérales »
le m
ardi 30 septem
bre prochain,
organisée par
L’Union nationale des professions libérales (l’UNAPL)
Cette journée est l’opportunité, pour les médecins libéraux, de réaffirmer leur attachement aux principes et à l’organisation
des soins qui garantissent qualité et sécurité sur l’ensemble du territoire.
Nous rappelons que les médecins libéraux sont aujourd’hui, avec les pharmaciens, les seuls groupes professionnels à avoir
un maillage territorial aussi développé pour répondre à la demande et aux besoins de soins de la population.
L’U.ME.SPE./CSMF rejette l’argument avancé par le gouvernement d’une amélioration du pouvoir d’achat des Français par
la déréglementation de certaines professions libérales, alors même que les tarifs actuels pour les soins sont en dessous de leur
coût réel.
L’U.ME.SPE./CSMF affirme que cette déréglementation va favoriser la pénurie et la dégradation des prises en charge en permettant, entre autres, aux groupes financiers de rentrer au capital des sociétés. Cela conduira à la mise en place de monopoles plus soucieux d’une rentabilité immédiate au bénéfice des actionnaires que de la qualité de réponse à l’usager. C’est
déjà le cas pour la biologie, dans certains territoires, demain pour l’optique, puis d’autres spécialités.
La mise en place de ces mesures aura un impact majeur sur l’ensemble du secteur du soin. Elles vont à l’encontre de ce que
souhaitent tous les acteurs du monde de la santé : un parcours de soins, de santé et demain de vie, coordonné, de qualité et
choisi par tous.
L’U.ME.SPE./CSMF demande à tous les médecins spécialistes de participer à cette
journée du 30 septembre dont les actions seront élaborées (fermetures, manifestations, absence de télétransmission…) et déclinées localement (en lien avec les UNAPL locales).
L’U.ME.SPE./CSMF réaffirme sa détermination à sauver la médecine libérale attaquée de toutes parts, notamment par la loi
de santé, mais plébiscitée par tous les Français.
L
S
N°63 - septem