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Arrêt sur image
En bref
Un “Community Land
Trust” à Ottignies
Accessibilité au logement.
Le conseil communal d’Ottignies-
Louvain-la-Neuve s’est prononcé
sur la création d’une fondation
“CLT – OLLN”, qui est en réalité
une structure permettant
de mettre sur pied
un “Community land Trust”.
Ce mécanisme permet l’accession
à la propriété à des conditions
plus favorables que le prix
du marché. L’idée est de cibler
les familles avec de jeunes
enfants qui disposent de revenus
moyens et les personnes en début
de carrière dont les revenus
sont supérieurs aux seuils définis
pour pouvoir bénéficier
d’un logement social mais qui
n’ont pas accès au logement
sur le territoire communal
vu les prix du marché. (Belga)
Un nouveau Tribù Café “made in Belgium” à Tel Aviv
Dès le début des années 90, l’entreprise familiale belge Tribù a envisagé la terrasse et le jardin comme un
prolongement de la maison et fait appel à des designers pour associer l’esthétisme à la fonction. Aujourd’hui
distribuée dans 54 pays, la marque vient d’ouvrir un nouveau centre de design à Tel Aviv, en Israël, en colla
boration avec Gardens&Roses. Entièrement décoré avec des produits phare de ses collections de mobilier
d’extérieur, le Tribù Café, dont le menu a été élaboré par le chef israélien Segev Moshe, est un lieu destiné
aux architectes et décorateurs d’intérieur, les invitant à se rencontrer, échanger et se détendre.
Ces SIR qui n’ont pas peur des dettes
TOUTES LES SIR BELGES NE PRÉSENTENT pas un taux
d’endettement supérieur à 55 % de l’actif total, loin de là.
Mais ces dernières années, nombre d’entre elles ne se
sont pas privées de friser le cap des 60 % qui leur est sou
vent accordé par les banques (pour une limite légale à
65%). “A l’inverse de leurs homologues étrangères, françai
ses et néerlandaises notamment, qui sont tétanisées par un
avis négatif d’agences de rating dès qu’elles passent le cap
des 40 %, voire des 35 % d’endettement”, indique Herman
van der Loos, analyste chez DegroofPetercam, qui s’est
récemment fendu d’une analyse sur le sujet.
Où l’on voit que les sociétés belges semblent accepter
de payer le taux d’emprunt exigé par les banques alors
que les sociétés étrangères, généralement d’une taille su
périeure, optent pour un taux plus bas en faisant appel
au marché financier via l’émission de nouvelles actions,
voire d’obligations. “Moins cher qu’une dette bancaire et
plus médiatique”, suggère l’analyste, “et, surtout, sans tou
cher au taux d’endettement.”
Les atouts d’une dette bancaire
“Oui, les SIR n’ont pas peur de se financer sur dettes ban
caires”, confirme Herman van der Loos. Bien plus simple
que de se lancer dans un appel au marché, avec prospec
tus et tutti quanti. “Dans un contexte de taux bas, la dette
est très tentante”, ajoutetil. L’écart entre le tarif de l’em
prunt (entre 1,5 et 2 %) et le rendement de leurs investis
sements (entre 5 et 6 %) est en effet intéressant. “Sur base
de cet écart, plus tu t’endettes, mieux c’est pour ton bénéfice
par action.”
La dette bancaire a par ailleurs un autre atout : “celui
d’une relation à long terme entre l’emprunteur et son ban
quier qui peut valoir de l’or au cas où l’emprunteur rencon
tre des difficultés, alors que parler à des porteurs d’obliga
tions…” “Mais si les SIR osent viser un fort endettement”,
ditil encore, “ce n’est pas sans se prémunir. Dans la plupart
des cas, le résultat opérationnel couvre en effet leurs charges
financières jusqu’à 4 à 5 fois et les sociétés couvrent le risque
de taux sur une période de 3 à 4 ans, soit le délai estimé pour
qu’une hausse des taux sur les marchés financiers soit suivie
par une hausse de l’inflation.”
Une école
en vente publique
en ligne à Nivelles
Mise à prix à 210 000euros.
La ville de Nivelles a indiqué
qu’elle allait mettre en vente
l’ancienne école de Thines en
utilisant une procédure de vente
publique électronique en une
seule séance, comme le permet
la législation depuis le 1 er mai
dernier. Et ce, afin de tester un
nouveau moyen de mettre des
biens en vente, en espérant le
meilleur prix possible. Suite
à une évaluation d’un bureau
d’experts, la mise à prix de l’école
commencera à 210 000 euros.
Les enchères électroniques seront
ouvertes le 11 septembre 2018 et
se termineront le 19 septembre.
Emission de nouvelles actions avec modération
Cette attirance pour la dette bancaire n’empêche tou
tefois pas les SIR belges de passer, de temps en temps, par
un appel au marché. Comme Retail Estates l’a fait ré
cemment pour payer ses acquisitions aux PaysBas. Et
comme Cofinimmo le fait actuellement pour partielle
ment s’acquitter de l’achat d’un portefeuille de 17 mai
sons de repos et de soins localisées en Allemagne. Une
opération sur laquelle Herman van der Loos ne veut pas
s’appesantir, la banque DegroofPetercam étant un de
ses coordinateurs. “Avant, certaines SIR, jugeant que leur
endettement était trop élevé, faisaient une augmentation de
capital, parfois pour payer un investissement, parfois, façon
hamster, pour engranger des fonds qui serviraient à payer
l’acquisition quand l’opportunité se ferait. Au risque, à force
de tarder, de diluer le bénéfice par action.” “Aujourd’hui, el
les n’émettent de nouvelles actions qu’avec modération et
pour des objets déjà déterminés”, notetil. Même si le fait
qu’elles cotent quasiment toutes avec une prime, “leur
permettant de proposer les nouvelles émissions à un tarif in
téressant tout en offrant aux porteurs un ‘rabiot’ par rap
port à leur cours de bourse”, pourrait leur permettre d’en
faire plus.
C.M.
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