affaire d’années et de milliards de
dollars comme le démontre si bien les
conflits présentement en cours pour la
construction du pipeline Keystone XL.
Donc, il risque de facilement s’écouler
une décennie avant que le Québec ne
commence à récolter des dividendes
de ces opérations, s’il y en a. En fin de
compte, il n’y avait aucun besoin de
jouer l’argent public dans ce qui n’est au
fond qu’une opération boursière.
en décidant de s’aventurer dans la
spéculation financière et en favorisant
des entreprises à travers différentes
opérations monétaires, le gouvernement
oublie sa mission afin de gagner à court
terme les faveurs médiatiques.
Malheureusement, les risques encourus
et les nombreux déficits engendrés par
cette politique risquent de se retourner
contre ses auteurs lorsque viendra le
temps d’évaluer la cote de crédit de la
Ainsi, il est triste de constater à quel point province.
ces annonces «économiques» semblent
n’être rien d’autre que des promesses
électorales destinées à faire rêver les
gens qui ne sont pas familiers avec le
monde financier. Or, pendant que l’on
jette de la poudre aux yeux des citoyens
pour gagner leurs votes, les écoles et
les hôpitaux du Québec nécessitent
de sérieux investissements en matière
d’infrastructures. À défaut de prendre
cela au sérieux, il faudra s’habituer à voir
éclater de façon sporadique des histoires
d’établissements publics souffrant de
conditions insalubres ou ayant un urgent
besoin de rénovations.
En fin de compte, le rôle de l’État
québécois est très clair: offrir à ses
citoyens les services publics pour
lesquels ils paient des impôts. Or,
Le Journal Horizon Weekend - 22 Février 2014 - Page 9