Edition spéciale septembre 2015 canton de Genève | Page 13

13 Céline Amaudruz ces personnes doit se limiter à l'organisation de leur sortie de Suisse. Profession: gestionnaire de fortune Fonction: conseillère nationale, présidente de l'UDC-GE Domicile: Genève Année de naissance: 1979 Situation familiale: célibataire • Le Conseil fédéral doit insister sur l'application de l'accord de Dublin et, par conséquent, ne plus accorder de procédure d'asile aux personnes entrant en Suisse en provenance d'un Etat tiers. • La Suisse doit à cet effet renforcer les contrôles frontaliers, notamment vers l'Italie et si nécessaire soutenir les gardes-frontière avec l'armée. La migration suisse a passé de 80'000 personnes en 2014 à plus 100'000 en 2015. A Berne depuis 2011, elle siège à la commission des finances et à la commission des institutions politiques. Licenciée en droit, elle est gestionnaire de fortune au sein d’une grande banque nationale. Elle préside la section genevoise de l’UDC depuis le 30 août 2010. tribuables. Il faut enfin indiquer en toute transparence ce que coûte en moyenne un requérant d'asile par an durant les dix premières années de sa présence en Suisse, y compris les frais de procédure, l'aide sociale, le coût total de la scolarisation, l'accompagnement des familles, les frais de santé y compris le dentiste, les programmes d'intégration, etc… • La loi sur l'asile durcie en 2006 et 2013 doit être rigoureusement appliquée par toutes les autorités fédérales et cantonales ainsi que par les œuvres d'entraide. On fait ainsi comprendre aux bandes criminelles de passeurs que la Suisse ne tolère pas les abuseurs de son droit d'asile. • Les possibilités de recours et moyens de droit doivent être restreints. Un seul recours doit être permis après la décision de première instance. Durant le traitement de leur demande, les requérants doivent être placés dans des centres contrôlés. S'ils violent leur devoir de participation ou le code pénal, ils seront installés dans des centres fermés. Yves Nidegger Profession: avocat Fonction: conseiller national Domicile: Genève Année de naissance: 1957 Situation familiale: père de famille, 5 enfants • Les migrants économiques et requérants d'asile délinquants doivent être systématiquement renvoyés afin que l'aide puisse être concentrée sur les personnes qui sont réellement persécutées. • Le Conseil fédéral doit à cet effet conclure des accords de réadmission avec les Etats du Maghreb et faire rati- fier les accords qui ne le sont pas encore. La Suisse doit prendre des contre-mesures dans d'autres domaines (par ex., en matière d'aide au développement) à l'égard des pays qui refusent de réadmettre leurs ressortissants. • Les cas de personnes admises provisoirement doivent être réexaminés et doivent être renvoyées le plus rapide- subjectifs avancés sont les conséquences de leur fuite (par ex., une activité politique menée après leur fuite) ne doivent pas avoir droit au regroupement familial. • L'aide sociale pour les requérants d'asile et personnes admises provisoirement doit être ramenée au niveau de l'aide d'urgence. L'aide sociale accordée aux réfugiés reconnus doit • L'agence Frontex doit intercepter les bateaux d'émigrants immédiatement après leur départ et les ramener sur la côte. Il faudra éventuellement conclure des accords avec les Etats nord-africains. Le Conseil fédéral doit à ce sujet s'engager dans le comité de Schengen. • Les réfugiés de guerre doivent en premier lieu être aidés dans leur région d'origine. On obtiendra sur place de bien meilleurs résultats avec les mêmes moyens financiers que par des actions de transplantation de quelques élus. Source : © David Rosembaum Katzmann ment possible dans leur pays. Le statut de l'admission provisoire doit être supprimé. Les personnes qui, sans leur faute, ne peuvent pas être renvoyées doivent bénéficier d'un statut de protection. • Les personnes admises provisoirement et les réfugiés dont les motifs également être réduite après un certain temps pour éviter que ces personnes ne s'installent durablement dans le filet social. • Les personnes en séjour illégal en Suisse ou qui refusent de coopérer avec les autorités ne doivent plus avoir droit à l'aide d'urgence. Le soutien de l'Etat à Mouvement de titulaires d’un permis frontalier dans le canton de Genève, depuis 2000 (effectif en fin d’année). Eric Leyvraz Profession: vigneron-encaveur, ingénieur agronome EPFZ Fonction: député, ancien président du Grand Conseil Domicile: Satigny Année de naissance: 1946 Situation familiale: marié, 4 enfants 100’000 80’000 A Berne depuis 2007, il est membre de la commission des affaires juridiques (président de 2011 à 2013) et judiciaire qui est chargée de l’élection des juges fédéraux. Avocat de métier, il a également siégé au Grand Conseil genevois. 60’000 40’000 20’000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Source : OFS/OCSTAT/OCP - Statistique des frontaliers. 2011 2012 2013 2014 Député au Grand Conseil depuis 2005 (président de 2008 à 2009), il est membre des commissions de contrôle de gestion, des affaires communales et internationales, des finances et de l’agriculture-environnement. Il est aussi membre du Conseil municipal de Satigny.