Edition spéciale septembre 2015 canton de Genève | Page 12
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Immigration : rester chez soi
Genève, malade de l'immigration : un nouveau record en 2015 !
dispositifs d'hébergement) et sont donc
à la charge du canton. D'après les dernières projections le coût de l'asile à la
charge de notre canton devrait dépasser les 25 millions de francs pour
l'année 2015, alors qu'il s'élevait encore
à 15,2 millions pour 2012.
A ceci s'ajoute la pression sur les logements : dans un canton dont le taux de
vacance des logements est de 0,39%,
loger le flux de migrants économiques
déguisés en demandeurs d'asile constitue un véritable casse-tête. Notre canton ne parvient pas à construire plus de
1'500 logements par année, alors que la
population a augmenté de plus de 8'000
personnes en 2014.
Source : Weltwoche.
Depuis la libre circulation et l'abandon
des frontières, la population de Genève
a augmenté chaque année de plus de
6'000 habitants (plus de 80'000 par année en Suisse). Seule l'UDC a eu le courage de demander au peuple ce qu'il en
pensait. La réponse du souverain est
venue le 9 février 2014 : il faut reprendre le contrôle de l'immigration et bénéficier d'une immigration qui réponde
au besoin de l'économie. Au lieu de
cela, le Conseil d'Etat genevois, très fâché avec la démocrate directe, a réagi en
doublant le nombre de naturalisations
(on passe de 1200 en 2013 à plus de
2200 en 2014) et en pleurant dans toutes les chaumières et sur tous les tons :
« il y a 300'000 emplois à Genève et seulement 220'000 résidents pour les prendre! Migrants du monde entier, venez à
Genève ! »
Le résultat ne s'est pas fait attendre : la
population a augmenté de 8534 résidents en 2014, un nouveau record pour
notre canton! Merci Monsieur le conseiller d'Etat Longchamp!
Dans le même temps, la migration
suisse passait de quelque 80'000 personnes en 2014 à plus 100'000 en 2015.
En cause la politique désastreuse et laxiste de la conseillère fédérale socialiste
Simonetta Sommaruga. Les conseillers
nationaux UDC ont été les seuls à combattre cette politique à Berne en demandant un retour des contrôles aux
frontières, condition indispensable à
une immigration choisie et maîtrisée et
non pas subie dans la douleur et qui
conduit un canton frontière comme
Genève droit dans le mur.
Une immigration
choisie et maîtrisée.
En effet, le nombre de demandes
d'asile en Suisse vient d'augmenter de
60% (!) entre les mois d'avril et de mai
derniers. Les entrées clandestines en
Suisse et les abus dans le droit d'asile
augmentent constamment. Le taux de
requérants restant en Suisse – demandes acceptées et admissions provisoires – n'a jamais été aussi élevé. Parallèlement, le Secrétariat d'Etat aux
migrations annonce en passant que
ces derniers jours le Corps des gardesfrontière a relevé un nombre exceptionnellement élevé de personnes séjournant illégalement en Suisse à la
frontière sud du pays. Et que dit la
conseillère fédérale?
• Elle ouvre des centres d'accueil supplémentaires.
• Elle promet notre solidarité à l'UE et
elle fait savoir que nous allons accueillir
encore plus de requérants d'asile.
• Elle lance une action dite humanitaire
qui consiste à accueillir 3000 Syriens
choisis au hasard.
• Son Secrétariat d'Etat a déjà averti que
le pronostic de 29'000 demandes d'asile
plus/moins 2500 était sans doute beaucoup trop bas pour 2015.
La coupe est pleine. L'UDC exige que le
Conseil fédéral recoure au droit
d'urgence et suspende pendant au
moins un an la loi sur l'asile.
Le chômage, l'immigration et
l'aide sociale
Genève est le canton suisse le plus touché par le chômage avec un taux de
5,5%, soit le double de la moyenne nationale. Avec la forte pression migratoire, il y a lieu de craindre une augmentation croissante du chômage et
une explosion des budgets sociaux au
cours des prochains mois et des prochaines années. L'expérience montre
que les étrangers sans emploi ne retournent pas dans leur pays d'origine mais
qu'ils se reposent sur le coussin douillet
de nos institutions sociales.
Il est grand temps que l'immigration
devienne plus modérée et de meilleure
qualité, répondant aux attentes de notre économie. Pour cela, il faut impérativement introduire la priorité à l'emploi
et à l'aide sociale aux résidents, car les
prestations genevoises, plus généreuses
qu'ailleurs, attirent naturellement plus
de migrants vers le canton du bout du
lac.
La priorité à l'emploi
aux résidents.
Le constat est alarmant : l'aide sociale
explose. Le nombre de personnes bénéficiaires des prestations d'aide financière de l'aide sociale à Genève est passé
de 6'849 début 2009 à 11'142 fin 2014.
La faute à une libre circulation qui permet à l'Europe entière de postuler en
Suisse et de freiner ainsi le retour à
l'emploi des personnes bénéficiaires de
l'aide sociale mais aussi à ces trop nombreux demandeurs d'asile dont beaucoup seront les bénéficiaires durables
de l'aide sociale de demain.
En effet, à Genève, le financement du
domaine de l'asile par la Confédération
ne permet pas de couvrir les coûts engendrés par les diverses populations
migrantes. Tout un pan de la population migrante ne remplit pas ou plus les
critères du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) (par exemple des réfugiés
B+5 ans, des réfugiés admis provisoires,
des personnes qui changent de statut
mais qui profitent toujours plus des
Le problème : on construit 1500 logements et on
accueille 8000 nouveaux
arrivants chaque année.
L'ouverture de nouvelles structures
d'hébergement se fait à grands frais : un
abri PC pour 60 NEM coûte 1'000'000 de
francs par an, notamment pour des
questions de sécurité et de surveillance
pour éviter les bagarres entre ethnies ou
limiter le trafic de drogue. Situés en zone
urbaine, les abris PC posent de sérieux
problèmes aux riverains qui craignent
de voir leurs enfants découvrir dans les
caches des requérants-dealers des boulettes de cocaïne.
Quant à loger des requérants d'asile dans
des appartements qui font défaut aux
Genevois, cette solution paraît choquante comme nous l'avions dénoncé quand
une famille d e requérants d'asile congolais condamnée en Argovie pour abus à
l'aide sociale, s'était vu octroyer un beau
cinq pièces au centre-ville de Genève par
l'Office cantonal du logement.
En matière d'asile, l'UDC exige
un moratoire
• Le système Schengen/Dublin a échoué.
La Confédération doit donc suspendre
la loi sur l'asile par le biais du droit
d'urgence et contrôler à nouveau systématiquement ses frontières.
• On cherche en vain un décompte
complet de ce que coûte l'asile aux con-