édition spéciale mai 2013 | Page 14

14 Les tribunaux européens ­ rennent-ils p les commandes en Suisse ? Un récent jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) illustre à quel point les juges de Strasbourg cherchent à télécommander la Suisse dans des domaines politiques importants. Le pire, c’est que le Conseil fédéral et le Tribunal fédéral veulent se soumettre totalement à ces tribunaux. Sylvia Flückiger, conseillère nationale et cheffe d’entreprise, Schöftland (AG) La Suisse a été condamnée et elle doit verser une indemnité pour tort moral parce qu’elle a retiré le permis de séjour à un trafiquant de drogues nigérian. Cet individu avait déjà été condamné en Allemagne à 3½ ans de prison pour trafic de cocaïne après avoir commis d’autres délits en Autriche. Entre ces activités criminelles il a déposé une demande d’asile en Suisse qui a été refusée. Mais comme il a ensuite épousé une Suissesse avec laquelle il a eu des jumeaux, il a eu le droit de rester en Suisse. Cette famille vit de l’assistance sociale et a déjà perçu quelque 165 000 francs à ce titre. Le Nigérian a divorcé en 2012 et il a fait un enfant avec une autre femme. La plus grande vigilance s’impose face à ­’adhésion l rampante à l’UE Le Conseil fédéral veut négocier un accord bilatéral avec l’UE pour créer un marché commun européen de l’électricité. C’est du moins ce qu’il affirme. La réalité est différente : la Berne f ­ édérale cherche par ce biais à conclure un accord-cadre sur des «principes de solutions institutionnelles avec l’UE». Quels principes et quelles solutions ? Personne ne le sait. La déclaration officielle cache plus de choses qu’elle n’en révèle : «Les principes se rapportent notamment à l’unité (homogénéité) de l’application et de l’interprétation de dispositions qui ont été fixées dans des accords bilatéraux, à l’évolution du droit, à la surveillance de l’application des accords bilatéraux et au règlement des différends.» Une sorte de coup d’Etat La réalité est beaucoup plus simple: le Conseil fédéral projette d’abandonner la souveraineté nationale de la Suisse qui serait astreinte à reprendre le droit UE, soit le droit existant et le droit futur. Il s’agit en fait d’un coup d’Etat sournois dans le but de pla 6W"6