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Initiative vache à lait : maintenant ou jamais
Les automobilistes, motocyclistes, camionneurs et autres usagers de la route deviennent de plus
en plus les vaches à lait de la nation. Ils paient toujours plus d’impôts, de taxes et de redevances
et ils sont tout de même bloqués dans les bouchons.
Actuellement quelque 16 000 heures
sont perdues à cause des attentes dans
les bouchons routiers. Le coût économique de ces pertes est énorme. Pourtant, la population et toute l’économie
suisses ont besoin d’une infrastructure
routière performante et fiable. Le réseau routier est à la base de la prospérité, de la croissance économique et de
l’augmentation constante de la productivité.
Des routes pour les régions
rurales
Les êtres humains, les marchandises,
l’énergie et les informations doivent
être transportés rapidement, précisément et avantageusement même sur de
longues distances. La route est surtout
importante pour les lieux excentrés.
Souvent, la population des régions périphériques et de montagne ne dispose
pas d’un réseau de transports publics
dense et performant comme c’est le cas
dans les villes. Ayant eux aussi besoin
des routes, les transports publics ne
peuvent pas offrir une desserte performante à tous les villages, que ce soit
pour des raisons financières ou pour
des causes topographiques.
Le parlement ignore les
besoins réels
Ces faits sont souvent ignorés par le
parlement. La politique prend la direction inverse : les automobilistes doivent
passer à la caisse pour financer des
tâches qui n’ont aucun rapport avec le
trafic routier. L’argent de la route est
investi dans les transports en commun
ou dans d’autres projets ne répondant
pas à l’affectation première de ces prélèvements. Pendant ce temps les Verts
et la gauche font tout ce qui est en leur
pouvoir pour restreindre et entraver le
trafic routier. Cela ne peut pas continuer ainsi.
Signer mainten ant l’initiative
vache à lait
L’initiative populaire fédérale pour
un financement équitable des transports, dite initiative vache à lait, a été
lancée par des chefs d’entreprise, des
représentants des arts et métiers et des
élus politiques de droite pour mettre
fin à la politique financière malhonnête menée actuellement dans le secteur du trafic routier. Le produit des
impôts et des redevances versés par les
usagers de la route devra à l’avenir profiter directement aux projets routiers.
En outre, le droit de participation
politique des usagers motorisés de la
route sera renforcé: toutes les décisions
renchérissant la conduite automobile
devront être automatiquement soumises au référendum facultatif pour
permettre dans tous les cas une votation populaire. Il faut cesser de considérer les usagers de la route comme les
vaches à lait de la Suisse !
Max Nötzli, président auto-suisse
Non à l’arnaque de la vignette autoroutière !
Pour un financement
équitable des transports
Impôt sur les huiles minérales, surtaxe sur les carburants,
redevance pour l’utilisation des routes nationales, taxe poids
lourds et ainsi de suite: les automobilistes et autres usagers de la
route sont de plus en plus pressurés par l’Etat. Et cela continuera ainsi, car le trafic routier est une ressource fiscale généreuse
alors que le coût des transports publics ne cesse d’augmenter.
Le gouvernement et l’administration
de la Berne fédérale cherchent sans cesse
de nouveaux moyens de tirer encore plus
d’argent des poches des automobilistes
et autres usagers de la route pour remplir
la caisse de l’Etat. Rien d’étonnant que la
charge des impôts et redevances ait plus que sextuplé en 50 ans.
Subventions transversales
pour 9.5 milliards de francs
Le trafic routier verse annuellement à
la Confédération une somme de 9,5
milliards de francs et la tendance est à la
hausse. Faute de résistance, ce pillage
L’opacité des flux
d’argent
La destination exacte
de ces énormes rentrées
d’argent et la part qui
n’est pas investie dans
l’infrastructure routière
sont difficiles à définir
car ces flux financiers
sont complexes. Mais
l’argent est dépensé à et L’augmentation croissante du trafic motorisé.
il ne profite pas aux projets routiers de l’argent des automobilistes se pourmême s’il a été versé par les automobi- suivra selon la volonté du Conseil fédélistes alors que des subventions par ral et la majorité du parlement avec le
milliards de francs sont accordées aux subventionnement transversal du rail
transports publics. C’est oublier que par la route. Le financement de la route
tout le monde a besoin d’un réseau rou- est aujourd’hui sérieusement en péril.
tier en état de fonctionner, y compris Le Conseil fédéral prévoit partir de
les usagers des transports en commun. 2016 une lacune de financement dans
La route est le plus important mode de l’entretien et l’aménagement des routes.
transport. Les Suisses effectuent chaque Une hausse des impôts sur les huiles
année quelques 122 milliards de minérales et des autres taxes et redepersonnes-kilomètres dont 80 % re- vances routières paraît dès lors inéviviennent au trafic routier motorisé et table.
16 % au rail. Cela n’empêche pas que la
route continue d’être désavantagée au Rolf Hartl,
niveau des investissements.
président de l’Union Pétrolière
Le Conseil fédéral et la majorité du Conseil national et celui des Etats veulent faire passer
le prix de la vignette autoroutière de 40 à 100 francs à partir de 2015, soit une hausse de 150 %.
A
ctuellement la Confédération encaisse auprès des usagers de la route 9,5 milliards de francs
par an d’impôts, de taxes et de redevances. Le trafic routier aurait les moyens de financer
son xploitation et ses investissements car plus de 60 % de l’argent de la route est détourné à
e
d’autres fins et on cherche à soutirer encore plus d’argent aux automobilistes. Un vrai scandale !
On a la très nette impression que
l’objectif premier des autorités est de
multiplier les mesures chicanières
contre les automobilistes: les projets
routiers sont retardés, les impôts et
redevances sont augmentés et la circulation routière est entravée par
tous le moyens possibles. L’automobiliste est devenu la vache à lait de la
nation.
L’arnaque de la vignette
On peine à le croire, mais le prix de
la vignette autoroutière va augmenter de 150 %. Ce prélèvement provisoir est en passe de devenir une
charge excessive pour l’économie.
Bien sûr, on nous dira que cette
hausse équivaut au prix d’un demiplein.
Cette augmentation massive est
une charge supplémentaire pour les
familles à faible revenu et pour les
arts et métiers. Le temps est venu de
dire non à ce pillage sans gêne des
automobilistes par la classe politique.
Ne pas privilégier les étrangers
On ne comprend pas que ce projet
privilégie les étrangers. Selon la nouvelle règlementation, les étrangers traversant la Suisse
Impôt automobile
paieront 40 francs
(«droit de douane»)
453 millions de fr.
pour une vignette de
deux mois alors que
Vignette autoroutière
352 millions de fr.
les Suisses, qui n’em1’529 millions de fr.
Taxe poids lourds
pruntent que rarement les autoroutes
Impôt sur les huiles minérales
doivent acheter une
3’041 millions de fr.
vignette à 100 francs.
Les automobilistes
Surtaxe sur les carburants 1’974 millions de fr.
ayant des plaques
interchangeables seront tout particuAssez d’argent
lièrement ponctionnés.
pour les autoroutes
L’argent ne manque donc pas pour
construire des autoroutes et des tun- Ce projet est inéquitable et nous nous
nels. La Confédération n’a aucune rai- battons contre cette nouvelle arnaque
son de charger encore les usagers de la dirigée contre le
route. Il serait plus raisonnable que trafic routier privé!
l’autorité politique et l’administration
investissent enfin l’argent à disposition pour les aménagements autoroutiers qui ont été négligés jusqu’ici. SinMichael E. Dreher,
gap our, la Malaisie et la Chine nous
anc. conseiller national,
donnent l’exemple.
Küsnacht (ZH)
L’argent ne manque pas
En 2011, la Confédération a encaissé
plus de 9,5 milliards de francs auprès
des automobilistes, soit notamment:
Merci de signer les listes de signatures jointes en annexe pour l’initiative
vache à lait et contre la hausse de la vignette autoroutière à 100 francs.
Informations supplémentaires
www.initiative-vache-a-lait.ch
www.referendum-autobahnvignette.ch
Doris Fiala,
Hans-Ulrich Bigler,
Max Binder,
Conseillère nationale PLR Zurich
Directeur Union suisse des arts et métiers
Conseiller national zurichois
«Si les automobilistes doivent payer davantage,
ils doivent aussi avoir le droit de participer aux
décisions. L’«initiative vache à lait» renforce leurs
droits de participation.»
«De nombreuses entreprises des arts et métiers
empruntent quotidiennement les routes pour transporter des biens et produire des services. Elles ont
besoin d’une infrastructure routière performante.
L’«initiative vache à lait» est importante pour les
arts et métiers. Je la soutiens donc.»
«Par litre de benzine ou de diesel nous payons
environ 90 centimes d’impôts et de taxes à l’Etat.
Seuleument un tiers de ces encaissements
servent au financement des infrastructures routières. C’est pourquoi il est important de signer
l’initiative vache-à lait.»