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Conseil fédéral élu par le peuple =
politique des étrangers raisonnable
L’immigration nette annuelle en Suisse atteint quelque 80 000 personnes. Pour les accueillir, il faut donc chaque année mettre à
disposition des infrastructures équivalentes à celles de la ville de Lucerne. Bientôt la Suisse comptera dix millions d’habitants. Tout
cela à cause des frontières ouvertes et de la libre circulation des personnes avec l’UE. L’immigration échappe désormais à tout contrôle.
« Maintenant le peuple
a la possibilité de
reprendre les choses
en main.»
Adrian Amstutz, conseiller national,
président du groupe parlementaire UDC , Sigriswil (BE)
Les conséquences de cette immigration sont dramatiques : les loyers augmentent; la criminalité étrangère explose; les routes et trains sont bondés;
l’immigration dans les institutions sociales augmente alors que la situation
économique est bonne ; les nouveaux
immigrants évincent des étrangers et
des Suisses actifs du marché du travail.
La propagande mensongère
du Conseil fédéral
Le Conseil fédéral refuse de voir la
réalité en face. La propagande mensongère, selon laquelle l’immigration
se régule d’elle-même et que seules des
personnes hautement qualifiées immigrent, ne devient pas vérité à force
d’être répétée. Les nouveaux emplois
ont surtout été créés dans le domaine
public : des étrangers enseignent à
un nombre croissant d’étrangers et
soignent aussi de plus en plus d’étrangers. Inversement, les entreprises ne
peuvent plus recruter dans le monde
entier les véritables spécialistes dont
ils ont besoin parce que la libre circulation des personnes est limitée à l’UE
alors que les contingents pour les
autres pays sont faibles.
La sécurité sociale en péril
Le Conseil fédéral obéit-il encore à
l’article 2 de la Constitution fédérale
qui définit le but de la Confédération
en lui imposant notamment de favoriser «la prospérité commune, le développement durable, la cohésion interne …» ? Les prestations du Conseil
fédéral doivent être mesurées aux faits
Scène du quotidien : Avec l’ouverture des frontiètes et la libre circulation des personnes, l’immigration est hors de contrôle.
et non pas à la propagande gouvernementale. Et si elles s’avèrent insuffisantes, les responsables doivent démissionner et on procédera à des
élections complémentaires. Il en est
ainsi dans le monde entier, mais pas
en Suisse, pays qui vante de sa démocratie directe. Un conseiller fédéral est
presque indéboulonnable, car il est élu
et couvert par la majorité du Parlement.
Le peuple peut enfin agir
Le peuple suisse aura l’occasion de
La volonté de l’«autorité» est de tout
subordonner à l’objectif d’intégration dans l’UE
Le Parlement a pris une décision scandaleuse en été 2008 sans que le Conseil fédéral n’y
oppose la moindre résistance. Il a réuni deux projets indépendants pour en faire un projet
global, l’un concernait l’extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie
et la Bulgarie, l’autre la poursuite de la libre circulation des personnes avec les 25 anciens
Etats membres de l’UE. Le 1er juillet prochain, la Croatie viendra s’ajouter à la liste.
L’unique but de cette manœuvre tactique était d’empêcher le ́