pour que leur compte se distingue comme étant « certifié » afin de pouvoir tout dire et tout montrer, sans limite.
Chiara : Effarant… Ca veut dire qu’un réseau social influence l’élection présidentielle de la première démocratie du monde.
Alice : Exactement ! Il y a un vrai risque pour la démocratie quand des millions de personnes votent sur la base d’une communication brutale, sans avoir de vraies informations pour construire leur opinion. C’est tout le fonctionnement de la démocratie qui est biaisé.
Lucile : Et c’est encore plus grave avec l’IA générative.
Chiara : L’IA ? Quel rapport ?
Melva : Aujourd’hui, avec des outils comme ChatGPT, Dalle-e ou Midjourney, on peut créer de fausses images, de fausses vidéos et de faux discours en quelques minutes.
Lucile : Oui, les deep fake.
Melva : Exactement ! Comme ces vidéos qui paraissent hyper « réalistes » de Biden en vieillard sénile ou de Kamala Harris dans des postures dégradantes. Elles sont vues, puis relayer des millions de fois.
Alban : Et comment ça influence l’élection ? Parce que, les gens se rendent bien compte que c’est bidonné par l’IA, que c’est faux tellement c’est gros !
Alice : Bien sûr ! L’objectif d’un deep fake est de salir l’image de l’adversaire, et d’en laisser une trace dans les émotions de ses partisans, même s’ils savent que c’est faux, un peu comme une bombe à fragmentation. Et le deep fake est une démonstration de brutalité très appréciée des partisans d’un candidat populiste comme Trump.
Lucile : Sans compter les fake News. Quand une fake News est virale, opinion et vérité se mélangent. Il n’y a plus de débats ni d’arguments. Ajouter à cela que les réseaux sociaux ne sont pas indépendants : Musk a racheté Twitter et X a toujours été favorable à Trump. On est face à un énorme conflit d’intérêts.
Melva : X n’a pas de déontologie. L’opinion est manipulée par les NTIC (N
Chiara : Titre raccord avec LEClaireur de vérité ! Adopté ! Faudrait penser à faire un point pour savoir si la presse joue toujours son rôle de 4ème pouvoir aux EU. Allez ! Au boulot tout le monde !
Alban : Je peux m'occuper de l’éditorial !
Et voilà ! Les sujets ont été validés par l’équipe, la conférence de rédaction est finie et chacun.e regagne son bureau pour se mettre au travail…. Alban, chef de rédaction, est allé écrire l'éditorial : découvrez-le en tournant la page !