Droit - Terminale STMG 1 | Page 8

Bulletin officiel n° 13 du 29 mars 20120 Les libertés individuelles et collectives des salariés La rupture du contrat de travail Le cadre spécifique des contrats précaires 8. Comment le droit organise-t-il l'activité économique ? Durée indicative : 15 % du volume horaire disponible de l’année (cours et travaux de groupe) Le droit du travail reconnaît aux salariés, dans l’exercice de leur travail, un certain nombre de libertés individuelles et collectives qui limitent les pouvoirs de l’employeur. Les libertés individuelles sont étudiées au travers des exemples du respect de la vie personnelle au travail et de la liberté d’expression. Le droit de grève, exemple emblématique des libertés collectives du salarié, est étudié à partir de ses conditions d’exercice et de ses conséquences. Ces libertés reconnues aux salariés sont exercées notamment par l’intermédiaire de leurs représentants ou des syndicats. Leur étude se limite à mettre en évidence leurs missions essentielles. La rupture du contrat de travail à durée indéterminée, qui peut être à l’initiative du salarié ou de l’employeur, est étroitement réglementée. À la différence de la démission, le licenciement, qu’il soit individuel ou collectif, est à l’initiative de l’employeur. Il exige une cause réelle et sérieuse et le respect de formalités. On montre qu’il s’agit de protéger le ou les salariés des conséquences du licenciement. Le développement de formes précaires, telles que le contrat à durée déterminée ou le contrat de travail temporaire, conduit le législateur à fixer un cadre spécifique à ces contrats, depuis leur formation jusqu’à leur rupture. L’étude permet de mettre en évidence les aspects spécifiques de ces contrats et leurs avantages et inconvénients pour les parties. Pour organiser l’activité économique, le législateur a posé le principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Tout agent économique est libre de se constituer une clientèle soit en la créant, soit en conquérant celle des autres. Toutefois, le droit de la concurrence cherche aussi à préserver la loyauté dans les relations économiques et sanctionne les pratiques anticoncurrentielles ou restrictives de concurrence. La liberté du commerce et de l'industrie Le principe de la liberté du commerce et de l'industrie est examiné dans ses applications aux entreprises. Les limites à ce principe sont envisagées par la mise en évidence, en matière de réglementation, de la notion d'ordre public économique. La loyauté de la concurrence Les opérateurs économiques ne peuvent pas proposer leurs biens et services en utilisant n’importe quels procédés. La conquête ou la conservation de la clientèle exige l'utilisation de moyens loyaux, c'està-dire non contraires aux usages du commerce et aux lois relatives à l'activité commerciale. À partir de situations d'entreprises et en appliquant les règles de la responsabilité civile, on distingue les pratiques qui sont considérées comme loyales et celles qui relèvent de la concurrence déloyale. Les pratiques anticoncurrentielles Par les pratiques anticoncurrentielles, des entreprises peuvent chercher à influer sur le marché, soit en se concertant, soit en abusant de la puissance économique qu’elles exercent sur le marché ou sur un partenaire. À travers les exemples de l'entente et de l'abus de position dominante on montre que ces pratiques sont sanctionnées lorsqu’elles ont un effet néfaste sur le marché. Les pratiques restrictives de concurrence Les pratiques restrictives de concurrence sont condamnables en ellesmêmes car elles ont pour objet de fausser la concurrence. Elles sont identifiées à travers les exemples de la rupture de la relation commerciale établie et de la revente à perte. L’étude met en évidence la volonté du législateur de les sanctionner quels que soient leurs effets sur le marché. © Ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative > www.education.gouv.fr 7/8