Colloque Julius Koma COLLOQUE corrigé le 4 juin 2017 | Page 13
Werner Wandeler, qui est un descendant de Julius, et qui se sont effectivement intéressés à
sa généalogie. Donc : d’où vient-il ? Comment a-t-il été accueilli à Mons ? et comment a-t-il
fini, ou plutôt comment ses restes ont-ils fini ici au musée d’Histoire Naturelle ? Cette
question-là sera aussi abordée par Bertrand Pasture, qui le fera dans le contexte
évidemment plutôt de la gestion du musée. Alors on passe à un aspect beaucoup plus
médical ensuite, – qui soulignera si vous voulez, je pense que cela fera une articulation tout
à fait intéressante avec l’intervention qui précède, celle de Bertrand Pasture –, ce sera celle
de Stéphane Louryan, qui est professeur d’anatomie à Erasme et à l’ULB et qui nous livrera
un diagnostic sur les maux dont souffrait Constantin et, à partir de là, il nous expliquera à
quoi peuvent servir les musées d’anatomie et éventuellement un personnage complètement
mort ou des restes comme ceux de Constantin. Alors, ensuite, on change de registre et on
passe au droit. Le droit y sera abordé par Jean et Valérie Saint-Ghislain, qui feront un peu un
tour du problème sur les principes généraux, les sortes de droit qui sont applicables à la
détention, la propriété, la conservation et l’exposition, y compris l’exploitation de restes
humains. Alors, on continue le panorama et on arrive, si vous voulez, à un angle
probablement plus général qu’est celui du sociologue. C’est Claude Javeau qui se collera le
boulot et qui nous parlera de manière générale aussi du rapport à la mort et aux morts au
pluriel, en soulignant le côté un peu schizophrène de ce rapport, qui est à la fois montré et
caché. Quand on dit « montré », c’est parfois même mis en scène mais en même temps
soustrait à notre regard. Et la même question, parce que dans la foulée on arrivera à un
traitement enc