Par Frédéric Fappani,
Président international de l’
ONG CNRJ
Le 26 Février 2013, j’ai signé une demande favorable à l’ouverture d’une enquête internationale indépendante contre les crimes de guerre, les crimes contre l’Humanité commis pendant et après la guerre de Mullivaikkal au Sri Lanka en mai 2009.
1°) Un lobbying humaniste de l’ONG CNRJ de 2009 à 2013 :
Courant 2009-2010, le CNRJ a été saisi par le gouvernement tamoul en exil sur la question du génocide. Des membres du CNRJ ont alors travaillé sur les rapports ONU et ont proposés leurs analyses. Il ressortait clairement que le peuple tamoul et pour une grande part les enfants et les jeunes avaient été les victimes d'atrocités. Une action d'information et de lobbying a donc alors été décidée par le "CNRJ".
De 2010 à 2012, nous avons pu rencontrer directement plusieurs jeunes tamouls porteurs de « Trauma » issus de cette période de « génocide probable ». De fin Février à Mi-Mars 2013, nous avons alerté de nombreux gouvernements : Ministres,
Ambassades, et conseillers ministériels et nous avons demandés une « Commission d’enquête indépendante sous l’égide de la Communauté Internationale au Sri Lanka et de soutenir toutes les mentions proposées en ce sens à l'occasion de la session du CDH».
Ainsi avons-nous préparé les échanges et le soutien à une éventuelle résolution allant dans le sens de la paix, de la recherche d’une certaine justice, et la mise en place d’une commission d’enquête.
Finalement le 22 Mars 2013, lors de sa 22éme session le conseil des droits de
l’Homme (ONU Genève) a adopté une résolution : 25 pour, 13 contre et 8 abstentions
2°) L’inaction et le refus d’écoute du gouvernement Sri Lankais de 2011 à
2013 :