En raison de l’impossibilité du gouvernement Sri lankais de mettre en place leur propre enquête à travers la Commission de « Lessons Learnt and Reconciliation » et en se statuant sur les deux résolutions votées par le conseil de l’ONU en mars 2012 et
2013, il est important qu’une troisième résolution pour une enquête internationale
indépendante soit mise en place lors de la 25ème session de l’ONU en Mars 2014.
Les importantes violations des droits internationaux, l’étendu des allégations des
meurtres extra-judicaires, des disparitions forcées, la perpétuelle militarisation du
Nord-Est du Sri Lanka, la saisie des terres tamouls, l’échec à l’obtention d’une solution
politique, l’échec à promouvoir and protéger le droit à la liberté et la promulgation
des loiset règles, continuent sous le régime de l’armée, et cela 5 ans après la fin de la guerre. Cela fait obstruction auxrecommandations prises sous la résolution de l’ONU et de la Charte de Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
3°) Vers une nouvelle opération de lobbying humaniste de l’ONG CNRJ à Genève :
La sécurité et la condition des tamouls s’empirent au quotidien avec la mise en place d’un génocide programmé parrainé par l’Etat à travers la colonisation et l’expropriation
des terres de ces derniers.
La population tamoule vit sous la constante peur de viol, de torture, d’enlèvement et de
nombreux quittent le pays par bateaux comme réfugiés. De même que les représentants élus tamouls vivent sous le harcèlement. Il faut aussi rappeler, qu’un vote a eu lieu pour une enquête internationale indépendante par le parti de l’Alliance Nationale Tamouls, grand gagnant de l’élection de la Province du Nord du Sri Lanka.
Dans le rapport du Panel des Experts de l’ONU diligenté par le secrétaire général de
l’ONU publié le 31 mars 2011, est indiqué, paragraphe 27 que c’était un conflit armée
d’une ampleur politique et ethnique.
Cependant, la Communauté Internationale est indécise quant à la situation des Tamouls
du Sri Lanka. Il est de la responsabilité de la Communauté internationale de savoir pourquoi et comment plus de 100 000 personnes ont été tués lors de la guerre de
Mullivaikal en mai 2009, faisantainsi plus de 89000 veuves, 60 000 orphelins, 146 000
personnes dans une situation instable et inexplicables, et pourquoi plus de 50 000
n’ont plus le droit de retourner dans leur propre terre et habitations.
C’est pourquoi nous sommes désireux de lancer une nouvelle campagne courant 2014
Nous soutenons la jeunesse Tamoule, pour lui rendre justice, pour la paix et la réconciliation. Nous demandons aux membres présents lors de la session du Conseil des
Droits de l’Homme à Genève et d’appuyons une forte résolution pour une enquête internationale indépendante, et l’accomplissement de celle-ci durant une période déterminée.