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Pour ce qui est du palier des énergies, de la technologie et des services, CKG Holding veut mettre en place quatre entités: CKG Energy, Energyde, CKG Africa Telecom, CKG Bank. L’ on sait par exemple que CKG Energy a créé une centrale thermique de 450 MW dans la ville ghanéenne de Takoradi en vue de la production de l’ électricité. L’ entreprise a d’ ailleurs montré au gouvernement ghanéen son intérêt pour l’ exploitation des réserves de gaz naturel dans ce pays d’ Afrique de l’ Ouest. Quant à CKG Bank, dont l’ objectif déclaré est « d’ améliorer le développement par l’ accès au financement », la banque reste attendue.
Dans le registre de la construction et de l’ immobilier, CKG Properties, Société de Gestion immobilière et CKG Security constituent les wagons du train. Les prestations ici vont de la construction des bâtiments et autres ouvrages de génie civil à la gestion immobilière, en passant par le recouvrement des créances et la sécurité des privés et des sociétés. Omeifra Africa semble avoir changé de dénomination pour devenir la CKG Security.
Trois filiales forment le bloc des secteurs du transport et du tourisme: Ivoire Logistique, Oman Air, CKG Marina. La première opère dans le transport maritime. Elle a une présence au Ghana, en Guinée, au Mali et au Sénégal. L’ objectif, indique le PDG, c’ est de procéder à une sorte de développement « vertical ». Cela passe par un investissement dans le transport routier, « afin d’ acheminer les marchandises depuis les zones agricoles jusqu’ aux ports ». Oman Air, dans le transport aérien, a pour objectif de développer un hub omanais en Afrique de l’ Ouest. Enfin, CKG Marina développe une zone de plaisance au bord de la mer pour une clientèle d’ élite au Ghana. Tout y est donc. De l’ industrie aux loisirs. Et pour ne pas rester dans le registre du profit, la CKG prend « un engagement pour les peuples africains démunis ». Ceci, à travers la « CKG + », une fondation à but caritatif.
Un constat s’ impose donc. Charles Kader Gooré n’ a pas de limite. Normal qu’ on ait retrouvé cet ingénieur sur le front du rachat du Racing Club de Lens. Il rappelle en cela Aliko Dangote, lequel se montre intéressé par le rachat du club londonien d’ Arsenal. Un plus gros morceau. Pour l’ un comme pour l’ autre, des possibilités demeurent. L’ Ivoirien est courtisé par des clubs belges et suisses. L’ envergure médiatique devrait guider sa décision. Mais, pas question de verser dans la philanthropie. Même avec le football, il garde en tête que c’ est du business. Et dire qu’ on parle d’ un Homme d’ affaires qui n’ a que 47 ans.