BESOPHRO MAGAZINE - Juin 2014 | Page 11

auprès des personnes.

Le passé et le présent semblent trouver une nouvelle alliance. Nous avons un but commun, qui se situe dans le mieux-être du patient, dans son épanouissement ou dans son acceptation de lui-même. Nous sommes tous deux neutres, à l’écoute et bienveillant dans le cadre de notre travail. La vigilance essentielle du sophrologue réside dans l’écoute de la limite entre le normal et le pathologique et c’est là que les cours de psychologie sont essentiels dans leur apprentissage. Parfois, il est compliqué de déterminer cette limite mais elle est essentielle pour ne pas mettre le cadre de travail en péril. Notre travail est également un travail intellectuel et de réflexion sur soi, sur son passé et les liens qui existent entre « ses histoires ».

Mais le corps a également besoin de se lier à cet esprit. C’est là que la sophrologie amène son originalité, dans l’unité du corps et de l’esprit.

Ce que nous, psychologues, permettons de s’élaborer dans l’esprit doit pouvoir se vivre et s’intégrer dans le corps. Peut-être même pourrions nous reprendre les propos de Serge Tisseron sur le fait que « notre culture commence à envisager le travail de l’esprit comme le prolongement du corps ». Notre coopération permettra alors à nos patients de ne plus se sentir coupés en deux, et se verra plus comme une unité au sens même que lui donnait Spinoza.

On se place alors dans une prise en charge que nous pouvons qualifiée d’holistique de la personne en souffrance même si les degrés peuvent différés.

"Nous avons un but commun qui se situe dans le mieux-être du patient, dans son épanouissement ou dans son acceptation de lui-même. "

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