BESOPHRO MAGAZINE juillet 2014 | Page 15

>>> En tant que sophrologue, nous allons parfaitement accompagner ce patient souvent anxieux et émotif.

C’est la complémentarité de plusieurs disciplines qui m’ont aidée personnellement à soulager définitivement la gêne de l’acouphène : le médecin ORL, le médecin comportementaliste, l’audioprothésiste (pour la gêne auditive ou tout simplement pour des bouchons « protecteurs de bruit »), l’ostéopathe (vertèbres cervicales ou articulé dentaire), l’acupuncteur et le sophrologue.

C’est pour cela que je fais partie de l’équipe pluridisciplinaire spécialisée en acouphénologie du Dr Martine Ohresser, rue Falguière à Paris.

Quel a été votre cursus de formation pour vous spécialiser ?

En parallèle de mes études en sophrologie, je me suis ‘formée’ au contact des scientifiques, des médecins et des chercheurs pendant plus 10 ans. Je me suis intéressée aux neurosciences et au fonctionnement de notre cerveau, tout cela m’a permis de proposer, de façon plus professionnelle, la sophrologie comme étant une réponse efficace à une problématique sans réelle solution au niveau médical actuellement.

Pensez-vous que 3 jours de formation suffisent à se dire spécialisé ?

Il me semble difficile de se dire ‘spécialisé’ avec 3 jours de formation. Je propose personnellement des cycles de 2 jours de formation espacés de plusieurs mois, pour permettre aux sophrologues de recevoir des patients souffrant d’acouphènes, d’être ensuite suivis ‘en supervision’ sur des cas cliniques et ainsi d’approfondir la spécialisation.

Entre les formations, il est nécessaire de se construire une bibliographie sur le sujet, de se rendre à des congrès sur la thématique, d’aller à des conférences sur l’audition, de participer à des journées comme celle de la JNA (Journée Nationale de l’Audition) et de s’intéresser aux dernières publications médicales et scientifiques.

Avez-vous créé des formations complémentaires dans ce domaine ?

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