Auteur: Sonia J. Fadda
Edition: Auto-édition
Nombre de pages: 460
Date de sortie: 27 décembre 2017
Chroniquer « Ahogur » T1 sans déborder sur la suite est loin d’être facile. C’est comme demander à un critique de film de n’analyser que les 20 premières minutes du film et de donner son avis sans aborder le fond du scénario.
J’ai découvert ce livre par hasard. Je faisais partie des chroniqueurs inscrits sur SimplementPro que l’auteur a sollicité pour lire son livre. Charmée par la couverture et intéressée par le résumé, j’ai dit oui en me laissant près de 2 mois pour faire ce qu’on attendait de moi. C’est vous dire que je n’avais pas l’intention de me précipiter pour lire… Je sortais d’un coup de cœur absolu et je n’étais pas bien sûre d’arriver à me plonger dans l’histoire de Solène et sa famille.
Quelle présomption de ma part !
Première impression
Dès les premières pages, vous êtes perdu. Quoique soit vos a priori avant de commencer à lire, le style, les mots, la manière qu’à Sonia de conter son histoire vous attrape dès les premières lignes, pourtant on ne commence pas par une scène forte en émotion !
Sonia maîtrise l’art du mot juste, simple, sans fioriture qui vous jette immédiatement sur ce continent sans nom, au milieu de cette famille certes atypique, mais on ne peut plus tranquille, qui vit sa vie sans se soucier du reste du monde qui les entoure.
Si vous commencez « Ahogur », attendez-vous à enchaîner avec les autres tomes sans vous arrêter !
L’histoire
On suit donc la famille d’Ulysse, un brave bûcheron, qui vit à la lisière d’un petit village de campagne, en contrée humaine. Cette famille se compose d’Ulysse et de 5 enfants trouvés qu’il élève avec simplicité.
Cette petite vie tranquille, quoique rude, comme on pourrait l’imaginer de ce genre de vie au Moyen Âge, va évidemment être perturbée… Sinon il n’y aurait pas d’histoire !
Ces perturbations se font par petites touches au début, entraînant le lecteur toujours plus avant pour découvrir ce qui se trame.
Ce premier tome pose les bases du monde, dans un scénario simple, sans pour autant être simpliste. Ce choix de ne pas trop en mettre dès le 1er tome rend la lecture nettement plus agréable que beaucoup d’autres débuts de saga de fantasy et ne donne qu’un seul résultat : en savoir plus !