Un quartier où le vice efface les différences sociales, où les perversions ramènent tous les hommes à leur état animal. Un quartier où la voix du plus fort fait office de loi. Un quartier où la loi est celle de Lysandro De Trincavel.
Peter De Trincavel, son père, petite frappe du gang Montmort avait, en quelques années, repris tous les trafics, usant de son statut de fils du lagon alors que le « Prince », comme se plaisait à se faire appeler le chef du gang, n’était qu’un fils de la haute société neo-parisienne qui trouvait amusant d’élargir son terrain de jeu. A 40 ans, le Lagon ne vivait et ne jurait plus que par lui. Et à sa mort, son fils avait repris le territoire de son père.
L’empire De Trincavel : proxénétisme, drogue, meurtres, détournement de fonds, corruption, tables de jeux clandestines… Mais aussi les meilleures tables du tout Neo-Paris, les plus belles maisons de plaisirs, des musées à la réputation mondiale. Lysandro de Trincavel, maître de la Guilde des arts et du divertissement avait pris son travail au sérieux. A lui seul, il représentait plus des deux tiers du tourisme en République de France. Un homme visionnaire, qui avait transformé les ruines de la guerre en machine à fric. Un homme dur et impitoyable qui tenait dans sa main toute la criminalité de Neo-Paris, un homme aux poings faciles qui avait su voir que le crime ne s’arrêterait jamais et qu’il valait mieux le contrôler.
Un homme dangereux pour qui voulait contrôler Neo-Paris. Un homme à abattre.