Conclusion |
M . Le Bihan .
Je vais me prêter à l ’ exercice , sur la question , aussi .
Quelle ressource ? Je vais être assez synthétique : une ressource bien sûr locale . La dimension de localisme est très importante , comme exposé ce matin , dans les dynamiques d ’ enjeux environnementaux , de localité , de bon sens en fait . Quand on veut construire à un endroit , il ne faut pas aller chercher la ressource à un autre bout .
Des études viennent l ’ appuyer et le prouver par A plus B en fonction des enjeux environnementaux , mais revenons à du bon sens : utiliser la ressource qui est à la fois sous nos pieds , accessible et proche de nous pour construire ce que l ’ on souhaite et à notre mesure .
Avec quelle technique ? Les métiers de la pierre sont très symboliques de cela . Une technique qui s ’ adapte à la ressource disponible et donc aux territoires . Ce que l ’ on appelle l ’ architecture vernaculaire , sur l ’ ensemble des régions de France . Quand on se balade en France , on ne tombe pas sur la même architecture , d ’ une région à une autre .
Comme pour le métier de couvreur , il faut mettre cela en valeur , que les gens puissent s ’ approprier l ’ identité régionale d ’ un métier , à travers ce qu ’ ils connaissent dans leur région . C ’ est aussi cultiver les savoir-faire et cultiver les
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savoir-faire de proximité , qui sont adaptés aux ressources locales . |