24H LE MAG
INTERVIEW
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Au fil du temps, vos ambitions ont évolué jusqu’ à l’ élevage. Comment en êtes-vous arrivé là? Mon trait de caractère a pris le dessus. Lorsque je m’ implique dans une activité, je suis en permanence à la recherche du développement. C’ est une nouvelle fois Pascal Liboire qui est le trait d’ union avec l’ achat de ma première poulinière. J’ allais tous les ans avec lui chez Jean Levesque, son beau-père. J’ ai alors demandé à Jean s’ il avait une poulinière à me vendre et il m’ a proposé une jeune poulinière, Sidonie( Hand du Vivier), qui depuis est devenue la mère d’ Indy de Jyr. Pour être honnête, je ne mesurais pas tout le travail qu’ il fallait pour arriver où nous en sommes actuellement. Il faut faire preuve de beaucoup de patience et de persévérance.
Vous aviez déjà une structure à votre disposition à cette époque? J’ ai été éleveur sans-sol au début avant d’ acquérir des terres non loin de Meslay-du-Maine pour commencer mon élevage. J’ ai également acquis des poulains aux ventes et mon écurie a pris une nouvelle dimension. Tout cela en parallèle de mon activité professionnelle. Cela ne fait qu’ une année que j’ ai commencé à lever, un peu, le pied. Au lieu d’ être à 300 km / h je suis maintenant à 150 km / h, c’ est plus cool( rires). Cela est un réel bonheur pour moi de vivre sur le site où je peux voir mes poulains évoluer au quotidien.
� LE COURANT EST TOUT DE SUITE PASSÉ ENTRE-NOUS ET C’ EST UN RÉEL PLAISIR D’ ÉCHANGER AVEC MARC. NOUS ALLONS DANS LA MÊME DIRECTION. �
Son parcours professionnel " J’ ai commencé dans le groupe Promodès dans l’ enseigne Prodirest qui est devenue Transgourmet à ce jour. De commercial en 1977, je suis passé à patron d’ entrepôt et j’ ai terminé directeur général de l’ entreprise avant de la quitter en 1995. Le 1er juillet 1995, j’ ai acheté l’ entreprise Sepal, implantée à Dijon avec 3 personnes pour un chiffre d’ affaires de 3 M €. Deux ans plus tard, j’ ai choisi de la transférer à Laval pour raison familiale et, à ce jour, elle compte 35 employés et affiche 80 M € de chiffre d’ affaires."
Vous avez commencé avec Jacques Bruneau avant de poursuivre avec Marc Sassier, pourquoi ce transfert? Je souhaitais poursuivre le développement de mon écurie et Jacques était plus dans la réflexion de baisser son effectif à cette époque. Pascal Liboire est une nouvelle fois à l’ origine de cette rencontre avec Marc. Le courant est tout de suite passé entre-nous et c’ est un réel plaisir d’ échanger avec lui. Nous allons dans la même direction et à l’ image de Jacques, il y a une relation de confiance qui s’ est installée. Il est également un précieux conseil lorsque je choisis les étalons pour mes juments. Je suis très heureux de cette rencontre.
Sidonie, mère d ' Indy de Jyr © P. L- Province Courses
Une journée type " Je regarde rapidement les chiffres de l’ entreprise et j’ essaye de passer voir mes poulains et chevaux à l’ entraînement lorsque j’ ai un peu de temps. Je suis au quotidien les résultats de l’ écurie et les engagements des chevaux. Le reste est principalement consacré à mes différentes activités comme les fermes solaires, l’ association Symbiose et le Stade."
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