24H LE MAG
ÉDITORIAL
QUESTIONS DE CONFIANCE
FABIEN CAILLER
C
’ est un maître-mot à tous les étages du processus hippique. La con ance doit régner partout, de l’ éleveur choisissant un étalon pour sa jument au parieur engageant un pari sur une course, en passant bien sûr par le professionnel envers l’ institution gérant l’ organisation des courses, par les sociétés-mères à l’ égard du PMU, par l’ État au sujet de toutes les composantes des courses hippiques, par le lecteur ou l ' auditeur quand il s’ agit d’ information. La con ance doit être partout comme un ciment entre les différentes parties et doit constituer un fondement majeur du bon fonctionnement de toute la chaîne de décision menant à générer un partant dans une course. Malheureusement, les ssures dans le mur de la con ance se multiplient ces dernières semaines. Le courrier( légitime) envoyé par les deux Vice-Présidents de la SETF à l’ attention du Président du Conseil d’ Administration du PMU Richard Viel( voir notre édition d’ hier à ce sujet) est le dernier épisode en date d’ un feuilleton qui commence à durer. Jusqu’ à quand? Le jeudi 10 avril, jour de l’ Assemblée Générale du PMU, est logiquement dans toutes les têtes. Néanmoins, quoi qu’ il en découle, il semble urgent de recréer une atmosphère globale de con ance. Alors certes, cela ne se décrète pas, cela s’ acquiert. Mais la nécessité est telle que l’ objectif semble primordial. Car si un climat de con ance n’ annonce pas forcément un beau temps retrouvé, il chasse tout de même un certain nombre de nuages qui ont tendance à s’ accumuler. À l’ heure d’ analyser les raisons du décrochage actuel du niveau d’ activité des paris hippiques, on néglige en effet trop souvent le degré de con ance nécessaire pour les tur stes a n d’ engager des paris avec sérénité, condition sine qua non du début de plaisir. Or, les baisses de cotes spectaculaires à quelques instants du départ sont de nature à décourager même les plus enthousiastes. Comme le fait de voir trop souvent des arrivées modi ées en direct avant d’ être rétablies en commission d’ appel, le cas de Charles Op à Amiens étant un malheureux exemple à ne plus reproduire. Il faut rétablir au plus vite cette con ance. La con ance est aussi au centre des relations entre un propriétaire et un entraîneur. Pour mieux comprendre les préoccupations du premier, une large consultation vient d’ être lancée par la SETF. D’ après nos informations, vous avez été déjà très nombreux à répondre, mais on ne peut que vous encourager à continuer à le faire. Comme de continuer à nous être dèle aux rendez-vous de 24h au trot et de 24h le Mag, consacré principalement cette semaine aux propriétaires, avec la grande interview de l’ un d’ entre eux, Jean-Yves Roullier, dont le chouchou Indy de Jyr est le premier leader du classement du GNT. Pour expliquer sa passion et son parcours, il a su nous accorder sa con ance. Merci à lui, merci à vous.