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Étape 2, CLAVETTE & CIE la culturelle La clavette est une pièce de vélo qui se trouve sur les anciennes bicyclettes au niveau du pédalier. « C’ est la petite pièce chiante de la manivelle, la rotule de la bicyclette », s’ amuse Anne Bordenave, présidente de l’ association. Ne vous méprenez pas, Clavette n’ agit pas seulement sur les vélos vintage mais intervient au niveau de la partie mécanique de tous types de cycles. Basée à Boucau sur la Vélodyssée et à partir de juin à Tarnos Grândola, l’ association comptait 350 adhérents en 2024. Atelier vélo participatif, lieu de vie, l’ association crée une proximité avec ses habitants de quartier. « Chez nous on répare avec, nous pratiquons la réparation accompagnée par des salariés et des bénévoles en renfort », précise Anne. L’ association propose à la vente des vélos seconde main ainsi que des pièces détachées d’ occasion, la location solidaire de randonneuses pour expérimenter le voyage à vélo, ainsi que des animations. « Nous souhaitons offrir un autre discours en y apportant une dimension ludique et joyeuse! Choisir la voie culturelle et semi-sportive différente du“ vélotaf” en montrant tout ce qui est rigolo dans le vélo! », poursuit la présidente. Clavette crée ses propres outils et dispositifs comme des jeux détournés autour du vélo( 7 familles, jeu de l’ oie …) pour apprendre aux enfants en s’ amusant. Elle propose une flopée d’ événements hybrides comme des social rides, des projections-concerts, des récits de voyages, des courses 100 % féminines … en collaboration avec d’ autres associations comme Les Sales Gosses de Bayonne ou Le Bivouac à Bordeaux. La Biennale à bicyclette reste leur temps fort. Les belles échappées se vivent sous la forme d’ un parcours d’ expositions d’ affiches en extérieur qui met en lumière des illustrations vélo, dans le Pays basque et dans les Landes en mai et septembre cette année.
Étape 3, TXIRRIND’ OLA l’ engagée Txirrind’ ola pourrait se traduire en basque tricoté par le lieu, « la cabane de la bicyclette » mais ça restera un mystère créé par ses fondateurs. L’ association bayonnaise est la pionnière des ateliers d’ autoréparation. Elle milite depuis 2011 pour l’ usage du vélo en ville, celui de tous les jours. « Le vélo c’ est bien pour ma ville même pour ceux qui n’ en font pas », explique Alice Cornou, coordinatrice. Txirrind’ ola facilite l’ entretien et la réparation des vélos à moindre coût et tend vers une autonomie de l’ usager. La petite association urbaine basée sur les Allées Marines comptait 1 800 adhérents en 2024. Elle met l’ accent sur la transmission en développant la vélo-école pour remettre en confiance et en sécurité les usagers dans une démarche d’ éducation populaire. « On fait des Vélorution! C’ est la création d’ une masse critique, d’ une manifestation à vélo, bloquée aux voitures. On montre qu’ on est là et on revendique des aménagements et plus de vigilance envers les cyclistes. Libérer les cyclistes enfermés dans leur voiture! », scande Alice. Les ateliers d’ autoréparation vélo sont porteurs de valeurs fortes. Passionnés, ils vantent la pratique du vélo sous toutes ses formes. Ils apportent une solution environnementale en traitant les déchets et en leur donnant une seconde vie. Ils prônent l’ émancipation à l’ aide des 2 roues comme fait social total et acte de résistance. À toi de trouver pédale à ton pied!
txirrindola. org
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