© Jose Walker delphinelamarquestudio. com delphinelamarquestudio
ce village suspendu. Réfléchir à comment vivre si notre monde de béton s’ écroulait. Remplacer le béton par la toile, un matériau plus léger. Se délester du superflu, revenir à l’ essentiel avec des matériaux plus simples. Avec nos murs épais, on ne se voit pas. La toile permet de vivre ensemble sans cloison. »
Pont entre le passé et le futur En face de l’ installation, un diptyque océanique, vision de notre côte en mutation. À l’ inverse d’ œuvres post-apocalyptiques sombres, l’ univers de l’ artiste est plus merveilleux qu ' angoissant: « J’ aimerai développer ma part plus sombre mais pour l’ instant, les couleurs, la matière des toiles de tente m’ apportent de la joie et de la sérénité. Dans la création, je m’ émerveille de ces couleurs et des détails liés à notre enfance. Je n’ ai pas forcément envie de grandir donc cela me permet de garder un pied dans l’ enfance. Il y a quelque chose d’ assez onirique dans mon travail. Il invite aux rêves, aux souvenirs. C’ est comme un rappel de notre enfance, un pont entre le passé et le futur. » Une œuvre qui résonne aussi comme un appel au voyage, à se libérer des biens matériels. « Bouger est une richesse. Les voyageurs, les nomades rencontrent beaucoup plus de gens, ont une plus grande liberté. Cela ouvre l’ esprit, incite à avoir un petit sac à dos plutôt qu’ un grand container. La toile de tente reflète le voyage, l ' idéee d’ avoir très peu sur soi. On est plus libre quand on a moins de choses. »
© Louise Raddatz
Exposition lauréate CHALALAND de Louisa Raddatz
De novembre 2024 à février 2025, l’ artiste plasticienne Louisa Raddatz a inauguré au Parcc cette série Expositions du territoire de Macs avec Chalaland, une installation grandeur nature. Une œuvre mettant en scène un bateau et des coquilles d’ huîtres dans un futur proche, témoins de l’ activité humaine et de la place du vivant. L’ artiste allemande installée dans les Landes a poursuivi l’ exploration de la matière et de la mémoire en 2025 en participant à l’ exposition collective Âmes vertes, quand l’ art affronte l’ anthropocène, de février à juin à à la Friche la Belle de Mai à Marseille, avec une installation intitulée La Maison des vivants. Et toujours, son livre Sœurs, Sisters paru en 2023 aux éditions La Muette / Le bord de l’ eau. louisaraddatz. com louisaraddatz
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