WAVE RADIO MAG 2025 Juin 2025 | Page 10

MUSIQUE / Xxxxx Pop morceau très joyeux, très solaire. Il m’ inspire ça quand je le vois: c’ est quelqu’ un qui me propulse dans le fait de vivre la vie avec plus de plaisir, plus de partage. Il y a quelque chose de très fédérateur dans ce qu’ il fait. Malik, c’ est une espèce d’ oiseau assez magique qui passe souvent dans le ciel de la musique que j’ écoute. Il nous fallait une voix aiguë pour ce morceau. C’ est une chanson qui parle un peu de période de crise et il m’ a orienté sur des passages où j’ avais des états psychiques et corporels assez déstabilisants. Et Rozy, on a partagé notre vie à Bristol une vingtaine d’ années donc c’ était assez évident de parler de la mémoire avec elle.
Il aime beaucoup Beach House par exemple et certains morceaux un peu planants de la variété française. Je lui ai fait écouter des choses que j’ aimais, qui venaient plutôt de l’ électro et je lui ai aussi expliqué que je voulais créer des rythmes avec des branches qui sont derrière chez moi, une table que mon père m’ avait filée, une grosse serpette aussi pour couper le bois que j’ ai héritée de mon père. Donc il s’ est vraiment plié à certaines sonorités que j’ ai apportées, certaines textures. Il a amené une espèce de liant. Il a beaucoup travaillé sur les arrangements, les cordes, donc tout le côté un peu musique de film, ça vient beaucoup de lui.
L ' album est également très organique avec les instruments à cordes ou à vent. Oui, c’ est ça. L’ idée, c’ était de jouer sur quelque chose qui nous semblait atemporel. Donc on ne s’ est pas cantonné à un style du moment. On a créé quelque chose qui nous séduisait de manière plus large.
17 / 07
Plage Sauvage, Quiberon
21 / 08
Transe Atlantique, Saintes
25 / 11
Le Trianon, Paris
© Marco Dos Santos
Frànçois and The Atlas Mountains en live
Ce disque est sorti chez InFiné, le label de Rone et Lucie Antunes avec qui tu avais collaboré. Une suite naturelle? Oui j’ ai de la chance parce que quand on a fini le contrat avec Domino, je n’ avais plus vraiment de groupe. J’ ai laissé le temps faire les choses. Entre temps, il y a eu le projet Park. J’ ai fait un peu de musique avec Copains, avec Stéphane alias Ricky Hollywood, avec Lee-Ann Curren et Petit Fantôme. Pour Frànçois and The Atlas Moutains, il y a eu des soubresauts, des essais dans plusieurs directions et à un moment, j’ ai pris ce qui était le plus évident. In Fine avait envie. Je les appréciais pour le travail que j’ avais fait avec Rone, Lucie Antunes et Seb Martel aussi. C’ était une évidence.
Frànçois and The Atlas Mountains était un groupe. C’ est devenu un projet solo avec d’ autres artistes, un projet à géométrie variable? C’ était ça depuis le début. Ça ne s’ est pas senti parce que la période où le projet a connu un peu une heure de gloire, c’ était avec 4 musiciens qui ont été identifiés comme un groupe. Mais il y avait eu 5 ans, 6 ans de vie à Bristol avant eux, avec des musiciens et musiciennes anglais. Je pense que maintenant, on va comprendre que c’ est un projet à géométrie variable.
Qui t’ accompagne sur scène pour la tournée? La géométrie du moment, c’ est un triangle. Avec Colin Russeil qui a joué avec Daho et Gaëtan Roussel, à la batterie et au chant. Et Laure Sanchez qui a joué avec Voyou, et a son projet solo, une bassiste et chanteuse hors pair. Et je fais guitare et programmation.
3 chansons aussi avec 3 artistes très différents, Thomas Pourquery, saxophoniste et compositeur jazz français, l’ artiste français Malik Djoudi et l’ artiste anglaise Rozy Plain qui chante en français. Oui, ce sont des gens que je connais depuis très longtemps, des musiciens que j’ admire. Pour Adorer, j’ ai pensé à Thomas parce que c’ est un
La tournée a démarré à l’ Atabal à Biarritz avec Vincent Bestaven en ouverture. Vive la chanson française? Vive la chanson française. Et vive les amis de longue date car on se connaît depuis très très longtemps. J’ aime beaucoup son album, sa nouvelle direction. J’ aime suivre son courant.
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