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de nage exceptionnelles et de l ’ endurance . Ils ont
fait un énorme travail . ». Une victoire d ’ équipe que Jean-Marc élargit aux acteurs du handi surf : « On est fier de cette équipe , y compris des éducateurs qui ont permis aux athlètes d ’ arriver à ce niveau-là . Je suis content car j ’ ai gagné une médaille pour la 4 e place de Juliette Mas . Je l ’ ai donnée à l ’ éducateur qui la forme toute l ’ année . Car sans eux , il n ’ y a pas d ’ équipe de France ! »
Un manque de moyens et de reconnaissance
Un exploit sportif réalisé malgré des obstacles . Quelques semaines avant , Jean-Marc était intervenu sur nos ondes pour relayer une campagne de financement participatif . « Cela a été très difficile d ’ amener une équipe de France à ces Championnats du monde car on manque de moyens considérables . » À ces difficultés s ’ est ajoutée la déception qui a suivi la victoire de l ’ équipe de France : « Il y a eu très peu de relais de ces championnats du monde . On n ’ a pas été félicités par le ministère ni par le comité paralympique français … »
À propos des raisons qui pourraient expliquer ce manque de soutien : « Il y a le green washing et le handi washing . Je pense que financièrement l ’ État n ’ a plus les moyens ou ne les met pas au bon endroit . La France est très en retard . Ils se réjouissent de 3 à 4 % de clubs sportifs inclusifs , on en compte 30 % à la Fédé de surf ... »
1 Valentine Moskoteoc , 13 ans seulement , est vice-championne du monde en visuel 1 ( non voyant ) pour la 2 de fois .
2 Maxime Clarkin ( Stand 1 messieurs ), 13 ans seulement , sans médaille mais en finale après une compétition impressionnante .
3 Juliette Mas , belle 4 e place , avec son guide Jean-Marc Saint Geours , directeur de la délégation française et sélectionneur .
4 Belle médaille de bronze pour Lou Méchiche ( visuel 2 ), engagée et très tactique dans sa finale .
5 Grand favori en visuel 1 ( non voyant ), Thomas Da Silva loupe la médaille d ’ or mais décroche sa 2 de médaille d ’ argent aux mondiaux !
Pour réduire ces problématiques financières et humaines , Jean-Marc propose une nouvelle feuille de route : « Que chaque athlète puisse se créer une cagnotte en ligne pour amener son coach habituel . Certains le demandent . ». Cette idée ne pourra s ’ appliquer que si les Championnats du monde sont organisés cette année . Une compétition en suspens dans l ’ attente de l ’ évolution de ce sport en paralympique : « Début juin , nous serons fixés sur l ’ arrivée du surf ou non aux jeux paralympiques en 2028 . Si c ’ est non , je pense qu ’ il n ’ y aura pas de championnats du monde … »
En attendant , Jean-Marc se concentre sur l ’ association Handi Surf qu ’ il a cofondée en 2008 et qu ’ il dirige . Initiations , stages , formation des moniteurs , animations , les propositions sont nombreuses : « On a plus de 50 dates cette année . On a accueilli 250 personnes aux 3 semaines du handicap à Hendaye en avril . On a donné des conseils à l ’ équipe de Regarde !, un film avec Danny Boon et Audrey Fleurot , en tournage dans les Landes . Et nous venons de terminer le programme de formation européenne Inclusea . »
Jean-Marc collabore aussi avec l ’ association nationale Surf Santé dirigée par sa fille Sandra , avec cette année un tour de France Surf Santé dans 6 régions à partir de fin mai : « Pour accueillir des médecins et proposer des activités à tout type de pathologie . »
Le surf accessible à tous !
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