WAVE MAG 2021 | Page 45

Culture / SURF
Comment t ’ es venue l ’ idée de lancer le festival ? Tout petit , dans les années 70 , mon père et mon frère filmaient la plage et les quelques surfeurs qu ’ il y avait à Capbreton en Super 8 . Je débutais en surf . À l ’ époque des réalisateurs américains , australiens faisaient le tour du monde avec leurs films et j ’ allais les voir à la salle municipale de Capbreton . C ’ étaient des moments très forts . Par la suite , à travers mes études , j ’ ai été passionné de cinéma . Je suis allé à Cannes dans les années 90 et j ’ ai eu l ’ idée de faire la même chose avec des films de surf . J ’ en ai parlé à Pierre Agnès , Jean-Louis Poupinel , ils m ’ ont dit génial , vas-y ! Mais à l ’ époque , je travaillais à Paris . Je n ’ ai concrétisé l ’ idée qu ’ en 2003 avec la première édition à Saint- Jean-de-Luz . Depuis , le festival a 17 ans . Je ne vis pas de ça mais c ’ est ce qui me fait plaisir chaque année .
Quelle direction donnes-tu à la sélection du festival ? Celle de la culture plage . Y aller qu ’ il fasse beau ou pas , qu ’ il y ait des vagues ou pas . Regarder la mer , le cul dans le sable . Je suis très contemplatif . J ’ ai l ’ impression que tous les films que j ’ essaye de retenir , c ’ est un effort d ’ écriture mais aussi ce lien avec l ’ océan .
Et cette année ? J ’ ai eu envie de mettre l ’ accent sur les femmes . Donc forcément le film Enfer & Paradis sur le surf de gros et Justine Dupont . J ’ ai aussi reçu un chouette documentaire sur Vahine Fierro , De mer en filles . Et des films de gens qui ont changé de vie . Pour une vie très simple , revenir à l ’ essence même du surf . Il y aura de belles choses à découvrir .
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