MUSIQUE / Jazz
LET ’ S PLAY - TRIBUTE TO DAVID BOWIE
JAV Contreband feat . David Linx Jazz Action Valence / Inouïe Distribution 2021
Nicolas Pommaret
Février 2018 , à l ' auditorium de la Maison de la Musique de Valence , JAV Contreband feat . Thomas de Pourquery .
Déclectic Jazz
TALK SHOW JAZZ
Présenté par Nicolas Pommaret
Dimanche à 18h
declecticjazz
* Jazz Action Valence
Tu es producteur de l ’ émission radio Déclectic Jazz mais aussi tubiste et pianiste . Comment vistu cette année blanche en concerts ? Mon dernier concert en tant que musicien , c ’ était en décembre 2019 . Normalement , je joue une trentaine de dates par an … Je ne suis pas un professionnel . La musique je n ’ en vis pas mais c ’ est ma vie . Donc c ’ est difficile . Il n ’ y a pas de perspective , cela engendre de la frustration . Ma chance c ’ est que j ’ ai mon émission toutes les semaines avec l ’ émulation du direct . J ’ ai ça qui me tient heureusement .
Tu joues du tuba dans l ’ album Let ’ s Play - Tribute to David Bowie du Jav * Contreband avec David Linx au chant . Tu peux nous raconter cette aventure ? Elle commence il y a 10 ans par une rencontre avec Pascal Bern , chef d ’ orchestre et compositeur du Jav . Il m ’ a proposé de jouer du Pink Floyd avec mon tuba . Depuis , on est devenu copains , il est venu plusieurs fois dans l ’ émission . Le Jav est un ensemble hétéroclite d ’ environ 25 musiciens . Pascal écrit du sur-mesure et c ’ est génial . Après plusieurs projets autour de Franck Zappa , Queen , il souhaitait le faire depuis longtemps sur David Bowie . En 2019 , David Linx , chanteur belge plusieurs fois récompensé par des Victoires de la musique jazz , est invité à y participer et cela se concrétise par 2 concerts . Puis David Lynx a suggéré de l ’ enregistrer .
© Christophe Charpenel
« LA MUSIQUE JE N ’ EN VIS PAS MAIS C ’ EST MA VIE »
Rencontre avec Nicolas Pommaret , producteur de Déclectic Jazz , émission radio . Il est aussi musicien et a participé cette année à Let ’ s Play – Tribute to David Bowie .
Propos recueillis par Élise Laven
Cette année tu célèbres la 10 e saison de Déclectic Jazz . Comment est née l ’ émission ? La radio a toujours représenté un univers . À 10 ans , j ’ écoutais France Info puis à la fac je découvre Fip , France Musique . Je suis un « bébé Radio France » ! Je ne pensais pas du tout en faire et une radio associative s ’ est créée à 200 m de chez moi . J ’ y ai présenté mon orchestre puis ils m ’ ont fait la proposition d ’ essayer . Ça a été le coup de foudre . J ’ ai choisi ce nom Déclectic Jazz car la radio s ’ appelle Déclic et le jazz est éclectique . Au départ j ’ achetais mes disques puis petit à petit j ’ ai été en lien avec les artistes , les attachés de presse . 10 ans après , j ’ ai un vrai réseau .
Elle est diffusée par 25 radios en France et en Belgique , une belle représentation du jazz ! Je suis un passeur , pour mettre en avant des gens dont le travail est de qualité . C ’ est ma seule ambition . Je ne suis là que pour donner un rythme , sans couper la parole . Et en direct .
La qualité de Déclectic Jazz , c ’ est aussi son éclectisme . Comment définis-tu le jazz ? Ça ne se définit pas . C ’ est une synthèse , un esprit de liberté . La qualité des jazzmen , c ’ est d ’ être multiple . Souvent à ceux qui me disent ne pas aimer le jazz , je leur réponds « tu as de la chance toi au moins tu sais ce que c ’ est ! » Chaque semaine , la programmation de l ’ émission est éclectique mais il y a un fil conducteur . Je raconte une histoire différente à chaque fois .
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