Voyage à Paris Mars 2014 | Page 8

La rafle du vel' d'hiv'

La rafle du Vel’ d’Hiv’ est un évènement très important dans l’histoire de la déportation des Juifs en France, car pour la première fois, des femmes et des enfants seront visés, arrêtés, puis déportés. Depuis le début des arrestation, en 1938, ce n’était que des hommes qui étaient emprisonnés. De plus, cette rafle ouvrira les yeux de la société française quant au mythe du travail forcé. À ce moment, la population française compris que les Juifs déportés n’allaient plus travailler dans des camps de concentration et de travail, car comment un enfant pourrait-il être déporté pour travailler?(Lefeuvre, 2014)

Le 16 juillet au matin, des policiers français et des gendarmes se sont présentés aux portes de toutes les familles juives à Paris, afin d’arrêter, idéalement, 23 000 personnes. Il n’y avait principalement que des femmes et des enfants, car entendant les rumeurs sur la possibilité qu’il y ait une rafle, les hommes eurent le temps d’aller se cacher, croyant que ce serait eux que l’on viendrait chercher (Grenon et CERCIL, 2014).

Ceux-ci sont enfermés au Vélodrome d’Hiver les 16 et 17 juillets, dans des conditions sanitaires horribles. Ne sachant pas quoi faire et pourquoi ils sont tous en attente dans le Vélodrome, un vent de panique s’installe. Le 17 juillet, les couples sans enfants et les hommes et femmes célibataires sont déportés au camps de Drancy, avant d’être déportés à Auschwitz. Les familles sont transportées aux camps de transit de Beaune-la-Rolande et Pithiviers, ou ceux-ci seront séparés quelques jours plus tard, puis tous déportés vers Auschwitz.