29 mars 1941 :
Un commissariat général aux questions juives est créer à Paris.
Avril 1941 :
Création d’un camp de concentration en France, le camp de Struthof, dans le territoire annexé par l’Allemagne.
5 avril :
Début de la déportation des Tsiganes en France. La plupart seront internés au camp de Jargeau.
14 mai 1941 :
La rafle du billet vert convoque les hommes d’origines juives au commissariat de leur arrondissement, où ils sont arrêtés et déportés dans des camps d’internement, comme celui de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Cette rafle est mise en place par la préfecture française et effectuée par les gendarmes français. 6000 hommes seront arrêtés et environ 4000 se présenteront à l’invitation.
20 au 25 août :
Deuxième rafle faite par les autorités allemandes et les gendarmes français, sans l’autorisation du gouvernement. Les déportés seront envoyés vers le camp de Drancy.
Septembre 1941:
L'exposition "Le Juif et la France"
Évènements
permettre à la France de se reconstruire. Pour ce faire, la société à besoin d'un fautif pour pouvoir ce relever de cette défaite. Alors, sous le gouvernement de Vichy, les communistes et les Juifs seront les responsables non seulement de la défaite, mais aussi les responsables du "pourrissement de la société française" (Lefeuvre, 2013).
Ces évènements contribueront à la popularité de l'exposition "Le Juif et la France". À cette exposition iront non seulement les adultes, mais les enfants, afin d'étudier le Juif et ses caractéristiques. Ainsi, cette exposition visait à représenter le Juif comme le responsable de la défaite, mais aussi comme le responsable de la déchéance économique de la France. Cette exposition très médiatisée ne sera toutefois pas aussi importante que celle en Allemagne. Contrairement aux Allemands, les Français n'adhèreront pas totalement à l'image du Juif présenté par le Darwinisme social (Lefeuvre, 2013).