Vers un Service civique rénové et universel 2017-11-25_IHEDN-AR18-C17_Note de Position_SCU_W7
NOTE DE POSITION SUR LE
SERVICE CIVIQUE UNIVERSEL
Association régionale Poitou-Charentes (AR-18) des Auditeurs
de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale
Le Président
À Rochefort, le 25 novembre 2017
Préambule.
Sujet abordé par Monsieur Emmanuel Macron pendant la campagne électorale de 2017, le
rétablissement du service national alimente, depuis, des prises de position diverses, si ce n’est
disparates. Le pilotage de l’étude de ce qui semble devoir être plus une rénovation qu’une
restauration a été confié à Madame Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre
des Armées. Universalité, parité, brièveté, sont actuellement les marquants de cette nouvelle
mouture d’un système dont l’universalité véritable ne remonte qu’au début du XX e siècle et était
déjà très affaiblie à la fin de ce même siècle. La fixation de l’objectif véritable, la détermination des
responsabilités, le programme exact, les modalités de financement de cette nouvelle institution sont
encore à définir avec précision. Ceci ne doit en aucun cas faire oublier toutes les questions
collatérales qui devront être abordées, au fur et à mesure de l’avancée de l’étude. Celles-ci vont de
la solde à l’hébergement en passant par l’habillement et l’alimentation des futurs « appelés », dont
l’appellation reste encore à fixer.
Les objections, les réticences, voire les refus, face à ce nouveau type de service national, sont
nombreux. Le coût en paraît prohibitif. Les militaires ne souhaitent pas recevoir seuls cette mission,
pour ne citer que certaines des idées majeures sur le sujet. Mais nul ne disconvient qu’il soit
aujourd’hui indispensable de mettre en place un système fédérateur et formateur à la citoyenneté de
la jeunesse française. Face à cette problématique, le comité Aunis-Saintonge de l’AR-18 a travaillé
à partir de la « Note de position sur le service civique » de l’UNION-IHEDN publiée en avril
2015.
Le groupe de travail du comité présente ainsi, non pas une solution figée, mais un éventail de
propositions, dans un mémoire d’une soixantaine de pages, annexes comprises, que la présente note
va s’attacher à présenter de façon succincte.
Réponse à des questions simples.
Partant de constats simples et évidents, comme l’évolution de la société, donc de celle des
mentalités ; la situation budgétaire de la France ; la disparition des infrastructures militaires
utilisables, etc. ; il est rapidement apparu au groupe que la restauration d’un service militaire du
type de celui encore pratiqué dans les années soixante était à la fois irréaliste et irréalisable.
C’est pourtant ce qui lui avait semblé ressortir de certaines prises de position, dont quelques-unes
émanaient de personnes qui n’avaient manifestement pas effectué ce type de service. « On va les
mater » semblait être le fond de ce genre de pensée. Ce modèle ne saurait plus être à l’ordre du jour
en 2017 pour une tranche d’âge de 800 000 jeunes citoyens, garçons et filles.
Jean-Claude DUCHET – Le Logis de Cherge – 9 rue des Prés – Les Gibauds – 16600 MORNAC
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