TYPE 40 Numéro 7 AVRIL- MAI 2014 | Page 24

Vous aimez Doctor Who et le français est votre langue maternelle ?

Dans ce cas, vous avez été confronté aux mêmes problèmes que nombre d’autres Whoviens dans le même cas : pas de DVD sous-titrés, pas de possibilité de voir l’épisode spécial des 50 ans au cinéma (pour la France, en tout cas), peu de camarades fans des classiques parmi vos connaissances...

Et surtout, pas de possibilité d’écouter les audios, l’absence d’images entraînant la triste absence de sous-titres !

Ne vous découragez pas ! Car ce média alternatif présente plus d’un argument qui vous convaincront de passer outre la barrière de la langue

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Des choses que vous ne verrez jamais à la télé

La télévision est un média populaire qui touche une large partie de la population, notamment les enfants. De ce fait, elle s’accompagne de nombreuses contraintes, surtout pour un programme considéré comme « familial » tel que Doctor Who. On connaît tous les petites « astuces » développées par Russel T. Davies pour évoquer des thèmes sexuels de manière détournée dans la première partie de la nouvelle série.

De son côté, la radio, de par son absence d’images et son impact moins important (tout le monde sait que Video Kill the Radio Stars), se permet plus de liberté quant au registre de la série. On nous propose donc des épisodes bien plus courageux, avec des scénaristes qui osent bien plus de choses, impossibles à montrer à la télévision. Si vous aimez avoir peur, notamment, vous serez servis, surtout qu’une chose qu’on ne voit pas est souvent plus effrayante ! On se retrouve aussi avec des scènes beaucoup plus violentes, sombres, plus adultes, ce qui nous permet à la fois de découvrir des scénarii bien différents de ceux de la série TV (et particulièrement avec la série classique, souvent considérée comme « plus enfantine ») et en même temps de proposer une vision alternative de l’univers et des personnages. Ainsi, la créature faite de sons de Scherzo n'a rien à envier aux terrifiants Anges pleureurs et la voix de Zagreus vous fera trembler sous votre couette, le soir, dans le noir.

L’absence d’images permet aussi des astuces scénaristiques renversantes, permettant de garder secret des éléments que l'on découvre à la fin de l'épisode comme essentiels, nous invitant à réécouter et donc à « voir » l’histoire sous un autre jour. Je ne préfère pas en dire plus, je risquerais de vous spoiler quelques épisodes... Laissez-vous donc surprendre !

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