TROPICS PEOPLE
Les Artistes Influents de 2016
La rédaction de TROPICS MAGAZINE a dévoilé son classement des personnalités de l’année, incluant des hommes et des
femmes des tropiques sans oublier ceux du reste du monde. Avec le concours de ses partenaires, TROPICS MAGAZINE
dévoile enfin sa liste inaugurale des « TROPICS MAGAZINE – People of the Year » de l’année 2016 rassemblés autour de
quinze catégories au total.
Le cru de 2016 dans la catégorie ARTS distingue des personnalités entre autres Rhode Bath-Schéba Makoumbou (Congo-Brazzaville), Richard Viktor Sainsilly Cayol (Guadel oupe), Mario Benjamin (Haiti), Wong Wa (Chine) et bien d’autres
noms révélés sur www.tropics-magazine.com
Le titre Personnalités de l’année (TROPICS MAGAZINE – People of the Year) sera désormais décerné chaque année en fin
Mars par la rédaction de TROPICS MAGAZINE aux personnes qui ont marqué le plus l’année écoulée. Pendant ce mois anniversaire du magazine qui totalise 6ans d’existence cette année, 50 professionnels classés par catégorie (francophones,
lusophones, anglophones) sont élus. 750 personnalités au total sont célébrées pour leur immense contribution respective
au patrimoine culturel et économique. En voice quelques ambassadeurs représentant chaque continent:
OUSMANE SOW (SENEGAL)
A 80 ans, Ousmane Sow n’est pas un simple sculpteur sénégalais, il est
l’une des plus grandes figures de l’art contemporain africain, exposée et
reconnue dans le monde entier. L’artiste sénégalais n’est pas encore à sa
dernière sculpture.
Ousmane Sow, né à Dakar en 1935, draine encore des foules lors de
ses vernissages. Pourtant, il a renoncé à son projet d’intégrer l’École des
beaux-arts, « faute de moyens » quand il arriva en France en 1957. Grâce à
un « don » ou à son talent de sculpteur, il est devenu, en décembre 2013, le
premier Africain de l’Académie des Beaux-arts à Paris. Les collectionneurs
d’œuvres d’art du monde font aujourd’hui la queue pour accéder à son
travail. Des présidents sollicitent ses œuvres magnifiques. L’une d’elles Zulus
a coûté la bagatelle de 528 695 euros, en 2014. Il devient ainsi le premier
Africain à battre un record mondial de vente d’œuvre.
Sculptant depuis l’enfance, puis tout en exerçant par la suite le métier de
kinésithérapeute, c’est seulement à l’âge de 50 ans qu’il décide de se
consacrer entièrement à la sculpture.
RICHARD VIKTOR SAINSILY CAYOL (GUADELOUPE)
Né à Pointe-à-Pitre en 1959, vit et travaille en Guadeloupe. Artiste
visuel multi-médium, polymorphe, Il est diplômé avec mention en
1984, de l’ENSBA, (École Nationale Supérieure des Beaux-Arts) de
Paris.
Ancien élève de l’ENSAD, (École Nationale Supérieure des Arts
Décoratifs – 1987) de Paris, il s’est aussi formé en histoire de l’art à la
Sorbonne ainsi qu’à l’American Parson’s School of Photography de
Paris, (1984). Directeur de création, à Saint-Barth-ExactColor depuis
1997, il est coloriste conseil, et scénographe.
Depuis 2002, son champ de pratique est axé autour de l’hybridation dans une large polysémie. L’artiste poursuit ses recherches à
travers une création étayée par une constante adéquation et un
jeu de force entre passé, présent et futur, articulant faits de société,
politique et environnement. En 2010, il reçoit la Mention spéciale du
jury lors de la Première Triennale Internationale d’Art contemporain
de la Caraïbe de Santo Domingo, République Dominicaine.
ANTOINE GAMARD (FRANCE)
page 62 | Issue #59
Antoine Gamard a étudié à l’école nationale supérieure des
Beaux-Arts de Paris de 1999 à 2005. Il y fréquente d’abord l’atelier
de Claude Viallat puis se spécialise en sérigraphie. En marge de
ses productions d’atelier, il appose dans plusieurs villes d’Europe
un logotype « Corbeau » essentiellement sous forme de stickers et
s’inscrit ainsi dans le courant naissant du Street Art.
De 2007 à 2011, il fait de son œuvre le théâtre de décalages culturels où les écritures bien que décors deviennent sujets dans ses
peintures réalistes. Cette période le réconforte dans l’idée que : «
écrits, saturation et abstraction doivent être au cœur de l’œuvre
pour mieux appréhender les flux d’informations, leurs violences et
leur sens. »
Antoine Gamard, qui avait commencé à traiter du sujet de la superposition des écritures en 2006, présentant alors ce travail sous le
pseudonyme d’Edwin Goodwrite, aboutit ses réflexions en 2011 en
affirmant sa signature picturale dans l’abstraction.